Rallye du Laragnais 2007 :
Avant le rallye :
Cette fois ci, l’avant rallye a été long et mouvementé… En effet, depuis la Durance, plus de rallye, et ce pour diverses raisons. Venasque une semaine après était loupé pour la révision du moteur, et la Sainte Baume a malheureusement du également sortir du programme à cause d’un souci en essais pendant la semaine qui précédait le rallye. Pour éviter de laisser répandre toute fausses infos, la raison est simple, nous avons fait un tonneau, quasiment à l’arrêt, mais les dégâts de carrosserie étaient trop importants pour être prêt à temps pour le rallye deux jours après. Bref, nous sommes au départ de Laragne, et ça, après un début de saison assez difficile, c’est déjà une victoire. Ce n’aurait jamais été possible sans l’aide de la carrosserie Piot, qui ont fait preuve d’un très beau geste sportif en réparant la voiture d’un de leurs concurrents directs… un seul mot : Bravo !! Une autre personne nous a permis d’être prêt à temps en nous apportant, une fois de plus (on peut toujours compter sur lui), une grande aide pour les réglages de la voiture, il s’agit de Michel Farnaud à qui l’on doit aussi d’être au départ. Merci à lui !! Ce rallye du Laragnais représente beaucoup, en ce qui concerne Cédric, le millésime 2004 lui aura permis de signer ses premiers temps de classe avec la 205 pour son deuxième rallye seulement (malgré un abandon dans la troisième spéciale à cause des carbus), puis lui aura permis de remporter sa toute première victoire de classe, lors de son deuxième rallye avec l’AX, c’était en 2005. Il ne disputa pas l’édition 2006 pour les raisons que l’on connaît, sa sortie un mois avant à la Durance. Quant à moi, Laragne m’a fait débuter, en 2003, âgé de 16 ans aux cotés de Didier Pontier, la spéciale de Faye aura quant à elle également marqué mes « vrais » débuts au volant (après un abandon prématuré au terre des Alpes) lors du rallye Neige Hautes Alpes 2006. Bref, tout ça pour dire qu’il y a déjà pas mal de choses qui se sont passées pour nous à ce rallye. Cette année, Kiki Pascal et toute son équipe nous ont concocté un programme toujours aussi appétissant, seul changement par rapport à d’habitude, la spéciale du Col Saint Jean où l’on passera dans Laborel en arrivant du coté du village des Begües et non plus du Col Pierre Vesce. Quoiqu’il en soit, malgré un rythme différent, la première partie de la spéciale reste très intéressante, certes assez rapide, mais bosselé et avec de longs virages où il est difficile de se repérer, bref, sympa. Le col de Faye est toujours autant magnifique, il faudra se méfier d’une nouvelle partie goudronnée dans le village de Faye, avec le risque de dégradation du aux cordes, quant à Plan du Bourg, une montée qui ne nous favorise pas trop, puis une première partie rapide du sommet jusqu’au croisement qui est magnifique et enfin des enchaînements souvent sale dès le premier passage. Gros succès d’affluence pour cette édition 2007 avec 150 engagés. Nous serons 11 concurrents en N1, et on s’élancera en tête d’une meute de déchaînés en défendant seul les couleurs de Citroën, en effet cinq 205 Rallye (Richaud, Faure, Rey, Guiol, Reynaud), quatre 106 XSI (Hérail Damien et Alex, Fournel, Jaussaud (nos sauveurs, dit Piot)), et une 106 Rallye (Hamlili) seront à nos trousses. Les présentations sont faites, la voiture sera opérationnelle dans la semaine, ya plus qu’à !!
Samedi 2 Juin :
Nous y sommes, on va enfin reprendre un départ, que le temps était long. Comme prévu, pas mal de monde aux vérifs qui se passeront sans problème, le temps de dire bonjour à Manu, mon copilote et pilote du Neige Hautes Alpes, présent ici dans le baquet de droite de la 106 de Fabrice Ariey Bonnet. L’auto est dans le parc, ne reste plus qu’à attendre 15h30 pour notre départ. L’assistance sera composée de mes parents, Yo, Ben, Julie et une bonne surprise, sous forme de renfort de dernière minute prévu initialement que Dimanche, j’ai nommais Fritou. Le repas est avalé et déjà Michel Farnaud et Thierry (avec qui nous faisons, dès que nous le pouvons, assistance commune) s’élance. Un rapide coup d’œil et les voilà parti en direction de Faye. Gros plateau sur ce rallye avec Autran, Orre, Saunier, Latil sur une C2 S1600 louée pour l’occasion, Kiko Ganguet, Fazio père, Kondracki (306 Maxi), bref du beau monde malgré le forfait des deux WRC engagées (Trimatis et Gioffre). Nous nous dirigeons vers le parc, c’est bientôt notre tour, le temps de discuter avec messieurs Brunier et Groulier, qui ont reformés, le temps d’un rallye (voire plus) le couple gagnant !! Damien Daumas, qui vient faire une séance d’essai grandeur nature avec la Swift de la coupe Suzuki s’élance à son tour, et déjà nous voilà près. L’auto démarre nickel, direction donc une première assistance de contrôle, le temps pour moi de mettre le caméscope et en route pour les 9km 6 de cette première spéciale. Nous y sommes…5…4… (Ce moment qui commençait par vraiment me manquer !!)…3…2…1…GO !! La première partie jusqu’au village de Faye est très rapide, et le rythme est pas mal. Pas de soucis particulier et déjà nous arrivons à la première épingle, prise de façon appliqué, la deuxième sera négocié pareille, maintenant, ça va vraiment commencer !! Dans le début du sous bois (ou du moins ce qu’il en reste parce que pas ma de coupe ont été faite !!) ça roule bien mais c’est moi qui ne suis pas au top, le manque de roulage peut être, mais je n’arrive pas à être dans le rythme, j’essaye de corriger difficilement mes défauts mais cela ne s’améliore pas dans les enchaînement encore plus fournis en note !! Le temps d’un deux roues en quatre sur un gauche en aveugle !!! Et déjà, nous arrivons au début de la descente avec le fameux gauche sur la bosse qui lui avait valu en 2005 un passage assez monstrueux lors du premier passage, quand l’AX jaune s’était posé carrément dans le talus en quatre !!! Greg doit encore s’en souvenir !! Cette fois ci, ça se passera nickel, de même que le début de la descente, jusqu’à ce que, d’un coup, une pierre de la taille de deux poings se trouvent être en pleine trajectoire !!! Un coup de volant pour l’éviter… ouf ça passe !! Le rythme reste élevé malgré tout et le dernier très long droite bosselé sera passé à une vitesse pas vraiment humaine, je dis bravo !! Top, l’arrivée est passée que déjà j’entends dans mon casque « j’ai pas super bien roulé, j’en laisse trop !! », que je corrigerai aussitôt par « j’ai 5min 49s à ma montre !! », confirmé au point stop par un 5 min 48s 5. Pour info, les références que l’on avait étaient le record de cette spéciale, établis par Damien Daumas en 2003 (il était d’ailleurs copiloté par Cédric) puis égalé par Cédric en 2005 qui était de 5min 53s… grosse satisfaction que de tomber en dessous des 5min 50s, finalement, on doit pas en laisser tant que ça !! A peine le temps de se décasquer que l’on doit repartir dans Plan du Bourg, euh en théorie, parce qu’il y a déjà un arrêt de course d’environ une demi heure !! Le temps de prendre un peu la température à la classe : Damien Hérail est le plus proche en 6min 05s 5, suivent Alex Hérail, Seb Jaussaud puis Faure, Richaud, Reynaud, Fournel, Guiol, Hamlili et Rey. La pierre présente sur la route ne l’était que pour deux personnes, Nous et Romu Richaud et Phil Chabert qui partaient juste derrière nous avec la 205, bref… La 205 rallye A5 qui part devant nous connaît quelques soucis et laisse une flaque d’huile à chaque fois qu’elle s’arrête, c’est de l’huile de boite et l’arrêt de l’aide pas car la boite est quasiment entièrement vidangé quand il prend le départ. C’est bientôt à nous de repartir, on se reconcentre, les pneus seront froids mais c’est moindre mal, on part en montée. 5…4…3…2…1…GO !! Pas de prise de risque inutile avec les pneus froids donc, on s’applique bien dans les épingles, mais la spéciale est déjà sale et nous oblige à aller dans les cordes, dont une qui nous jettera sur deux roues, pas top en montée, obligés de remettre la deux, bon, la fin de notre calvaire de la montée approche et là le bonheur commence, en arrivant dans le village, difficile de s’imaginer que finalement c’est tant étroit mais quel pied, le rapide jusqu’au croisement se passera très bien, juste ce qu’il faut de glisse pour pas perdre et se faire plaisir, le gauche juste après le pont avec un léger pied gauche s’enroulera à merveille et là, la partie sale arrive, de nouveau, je ne suis pas top dans les notes, le temps de voir Didier Pontier au détour d’un virage, venu nous encourager. C’est quand même vraiment sale et on perd un peu de temps pour éviter une erreur idiote, la dernière partie rapide retrouve un bon rythme (moi pas encore trop, voilà que je suis en avance maintenant !!) et nous passons l’arrivée en 4min 34s8, pas bien satisfait de notre prestation, on pense que cette fois le temps de classe ne sera pas pour nous. La 205 de l’huile a réussit à boucler la spéciale (un miracle pour une boite MA, réputé si fragile !!). Direction Serres pour l’assistance. Au pointage nous aurons les premières infos : Romu Richaud fait 4min 51s9, Damien Hérail 4min 38s7 et sera notre plus proche poursuivant, le troisième de cette spéciale étant Seb Jaussaud en 4min 42s6, Visiblement, on était pas les seuls sur un faux rythme. L’assistance est bien placé, et le temps de tout contrôler que déjà les vingt minutes sont passées et nous voilà parti en direction de la magnifique spéciale du col St Jean. Au passage, c’est ok pour la 205 qui nous précède qui a réussit à réparer. Sur la liaison, la Simca des Davin père & fils est arrêté, on s’arrête à leur hauteur pour savoir s’ils ont besoin de quelque chose, en effet, ils ont perdu un boulon d’étrier de frein. Le seul outil que j’ai sera le tournevis de la caméra que j’ai oublié dans mon sac, mais malheureusement, cela ne leur suffira pas et il seront contraint à laisser filer leur place de leader de classe en même temps qu’ils abandonneront. Dommage… Nous voilà quand à nous au départ et l’hésitation du chronométreur trompera Cédric qui partira un poil trop tôt, on ralentit un peu et il essaye de tendre la mais par la vitre (fermée !!) pour s’excuser… rien de grave mais il faut se reconcentrer sur la spéciale parce que là, ça va vraiment vite, le rythme est soutenu, je commence à être un peu mieux dans les notes même si ce n’est pas encore les grands jours !! Les longs virages ont bien été notés et il s’applique bien à faire ce que je lui annonce (faut pas se tromper à cette vitesse !!), nous arrivons à Laborel en étant un peu surpris, les bottes de pailles nous rétrécissent un peu la route, mais déjà la montée attaque, le droite du pont sera passé un peu en glisse et je relève la tête à ce moment là juste pour voir la tête d’un spectateur bouche grande ouverte d’étonnement, image sympa. Le début de la montée comporte quelques relances avant de passer sur une partie un peu plus rapide, toujours pas au top dans les notes !!! Avant le sommet, quelques virages très sales mais on s’en doutait c’est toujours au même endroit et on l’avait noté. Le passage du col se fera un peu optimiste et marquera le début d’une descente splendide, que du bonheur. L’auto vole dans tous les sens mais malgré ça un sentiment de sérénité envahit la voiture, je reste néanmoins toujours autant épaté par les capacités de l’extraterrestre (certains l’appellent comme ça) qui se trouve à ma gauche. On s’applique bien dans les quelques parties lentes et ça vole vraiment dans le rapide...
Avant le rallye :
Cette fois ci, l’avant rallye a été long et mouvementé… En effet, depuis la Durance, plus de rallye, et ce pour diverses raisons. Venasque une semaine après était loupé pour la révision du moteur, et la Sainte Baume a malheureusement du également sortir du programme à cause d’un souci en essais pendant la semaine qui précédait le rallye. Pour éviter de laisser répandre toute fausses infos, la raison est simple, nous avons fait un tonneau, quasiment à l’arrêt, mais les dégâts de carrosserie étaient trop importants pour être prêt à temps pour le rallye deux jours après. Bref, nous sommes au départ de Laragne, et ça, après un début de saison assez difficile, c’est déjà une victoire. Ce n’aurait jamais été possible sans l’aide de la carrosserie Piot, qui ont fait preuve d’un très beau geste sportif en réparant la voiture d’un de leurs concurrents directs… un seul mot : Bravo !! Une autre personne nous a permis d’être prêt à temps en nous apportant, une fois de plus (on peut toujours compter sur lui), une grande aide pour les réglages de la voiture, il s’agit de Michel Farnaud à qui l’on doit aussi d’être au départ. Merci à lui !! Ce rallye du Laragnais représente beaucoup, en ce qui concerne Cédric, le millésime 2004 lui aura permis de signer ses premiers temps de classe avec la 205 pour son deuxième rallye seulement (malgré un abandon dans la troisième spéciale à cause des carbus), puis lui aura permis de remporter sa toute première victoire de classe, lors de son deuxième rallye avec l’AX, c’était en 2005. Il ne disputa pas l’édition 2006 pour les raisons que l’on connaît, sa sortie un mois avant à la Durance. Quant à moi, Laragne m’a fait débuter, en 2003, âgé de 16 ans aux cotés de Didier Pontier, la spéciale de Faye aura quant à elle également marqué mes « vrais » débuts au volant (après un abandon prématuré au terre des Alpes) lors du rallye Neige Hautes Alpes 2006. Bref, tout ça pour dire qu’il y a déjà pas mal de choses qui se sont passées pour nous à ce rallye. Cette année, Kiki Pascal et toute son équipe nous ont concocté un programme toujours aussi appétissant, seul changement par rapport à d’habitude, la spéciale du Col Saint Jean où l’on passera dans Laborel en arrivant du coté du village des Begües et non plus du Col Pierre Vesce. Quoiqu’il en soit, malgré un rythme différent, la première partie de la spéciale reste très intéressante, certes assez rapide, mais bosselé et avec de longs virages où il est difficile de se repérer, bref, sympa. Le col de Faye est toujours autant magnifique, il faudra se méfier d’une nouvelle partie goudronnée dans le village de Faye, avec le risque de dégradation du aux cordes, quant à Plan du Bourg, une montée qui ne nous favorise pas trop, puis une première partie rapide du sommet jusqu’au croisement qui est magnifique et enfin des enchaînements souvent sale dès le premier passage. Gros succès d’affluence pour cette édition 2007 avec 150 engagés. Nous serons 11 concurrents en N1, et on s’élancera en tête d’une meute de déchaînés en défendant seul les couleurs de Citroën, en effet cinq 205 Rallye (Richaud, Faure, Rey, Guiol, Reynaud), quatre 106 XSI (Hérail Damien et Alex, Fournel, Jaussaud (nos sauveurs, dit Piot)), et une 106 Rallye (Hamlili) seront à nos trousses. Les présentations sont faites, la voiture sera opérationnelle dans la semaine, ya plus qu’à !!
Samedi 2 Juin :
Nous y sommes, on va enfin reprendre un départ, que le temps était long. Comme prévu, pas mal de monde aux vérifs qui se passeront sans problème, le temps de dire bonjour à Manu, mon copilote et pilote du Neige Hautes Alpes, présent ici dans le baquet de droite de la 106 de Fabrice Ariey Bonnet. L’auto est dans le parc, ne reste plus qu’à attendre 15h30 pour notre départ. L’assistance sera composée de mes parents, Yo, Ben, Julie et une bonne surprise, sous forme de renfort de dernière minute prévu initialement que Dimanche, j’ai nommais Fritou. Le repas est avalé et déjà Michel Farnaud et Thierry (avec qui nous faisons, dès que nous le pouvons, assistance commune) s’élance. Un rapide coup d’œil et les voilà parti en direction de Faye. Gros plateau sur ce rallye avec Autran, Orre, Saunier, Latil sur une C2 S1600 louée pour l’occasion, Kiko Ganguet, Fazio père, Kondracki (306 Maxi), bref du beau monde malgré le forfait des deux WRC engagées (Trimatis et Gioffre). Nous nous dirigeons vers le parc, c’est bientôt notre tour, le temps de discuter avec messieurs Brunier et Groulier, qui ont reformés, le temps d’un rallye (voire plus) le couple gagnant !! Damien Daumas, qui vient faire une séance d’essai grandeur nature avec la Swift de la coupe Suzuki s’élance à son tour, et déjà nous voilà près. L’auto démarre nickel, direction donc une première assistance de contrôle, le temps pour moi de mettre le caméscope et en route pour les 9km 6 de cette première spéciale. Nous y sommes…5…4… (Ce moment qui commençait par vraiment me manquer !!)…3…2…1…GO !! La première partie jusqu’au village de Faye est très rapide, et le rythme est pas mal. Pas de soucis particulier et déjà nous arrivons à la première épingle, prise de façon appliqué, la deuxième sera négocié pareille, maintenant, ça va vraiment commencer !! Dans le début du sous bois (ou du moins ce qu’il en reste parce que pas ma de coupe ont été faite !!) ça roule bien mais c’est moi qui ne suis pas au top, le manque de roulage peut être, mais je n’arrive pas à être dans le rythme, j’essaye de corriger difficilement mes défauts mais cela ne s’améliore pas dans les enchaînement encore plus fournis en note !! Le temps d’un deux roues en quatre sur un gauche en aveugle !!! Et déjà, nous arrivons au début de la descente avec le fameux gauche sur la bosse qui lui avait valu en 2005 un passage assez monstrueux lors du premier passage, quand l’AX jaune s’était posé carrément dans le talus en quatre !!! Greg doit encore s’en souvenir !! Cette fois ci, ça se passera nickel, de même que le début de la descente, jusqu’à ce que, d’un coup, une pierre de la taille de deux poings se trouvent être en pleine trajectoire !!! Un coup de volant pour l’éviter… ouf ça passe !! Le rythme reste élevé malgré tout et le dernier très long droite bosselé sera passé à une vitesse pas vraiment humaine, je dis bravo !! Top, l’arrivée est passée que déjà j’entends dans mon casque « j’ai pas super bien roulé, j’en laisse trop !! », que je corrigerai aussitôt par « j’ai 5min 49s à ma montre !! », confirmé au point stop par un 5 min 48s 5. Pour info, les références que l’on avait étaient le record de cette spéciale, établis par Damien Daumas en 2003 (il était d’ailleurs copiloté par Cédric) puis égalé par Cédric en 2005 qui était de 5min 53s… grosse satisfaction que de tomber en dessous des 5min 50s, finalement, on doit pas en laisser tant que ça !! A peine le temps de se décasquer que l’on doit repartir dans Plan du Bourg, euh en théorie, parce qu’il y a déjà un arrêt de course d’environ une demi heure !! Le temps de prendre un peu la température à la classe : Damien Hérail est le plus proche en 6min 05s 5, suivent Alex Hérail, Seb Jaussaud puis Faure, Richaud, Reynaud, Fournel, Guiol, Hamlili et Rey. La pierre présente sur la route ne l’était que pour deux personnes, Nous et Romu Richaud et Phil Chabert qui partaient juste derrière nous avec la 205, bref… La 205 rallye A5 qui part devant nous connaît quelques soucis et laisse une flaque d’huile à chaque fois qu’elle s’arrête, c’est de l’huile de boite et l’arrêt de l’aide pas car la boite est quasiment entièrement vidangé quand il prend le départ. C’est bientôt à nous de repartir, on se reconcentre, les pneus seront froids mais c’est moindre mal, on part en montée. 5…4…3…2…1…GO !! Pas de prise de risque inutile avec les pneus froids donc, on s’applique bien dans les épingles, mais la spéciale est déjà sale et nous oblige à aller dans les cordes, dont une qui nous jettera sur deux roues, pas top en montée, obligés de remettre la deux, bon, la fin de notre calvaire de la montée approche et là le bonheur commence, en arrivant dans le village, difficile de s’imaginer que finalement c’est tant étroit mais quel pied, le rapide jusqu’au croisement se passera très bien, juste ce qu’il faut de glisse pour pas perdre et se faire plaisir, le gauche juste après le pont avec un léger pied gauche s’enroulera à merveille et là, la partie sale arrive, de nouveau, je ne suis pas top dans les notes, le temps de voir Didier Pontier au détour d’un virage, venu nous encourager. C’est quand même vraiment sale et on perd un peu de temps pour éviter une erreur idiote, la dernière partie rapide retrouve un bon rythme (moi pas encore trop, voilà que je suis en avance maintenant !!) et nous passons l’arrivée en 4min 34s8, pas bien satisfait de notre prestation, on pense que cette fois le temps de classe ne sera pas pour nous. La 205 de l’huile a réussit à boucler la spéciale (un miracle pour une boite MA, réputé si fragile !!). Direction Serres pour l’assistance. Au pointage nous aurons les premières infos : Romu Richaud fait 4min 51s9, Damien Hérail 4min 38s7 et sera notre plus proche poursuivant, le troisième de cette spéciale étant Seb Jaussaud en 4min 42s6, Visiblement, on était pas les seuls sur un faux rythme. L’assistance est bien placé, et le temps de tout contrôler que déjà les vingt minutes sont passées et nous voilà parti en direction de la magnifique spéciale du col St Jean. Au passage, c’est ok pour la 205 qui nous précède qui a réussit à réparer. Sur la liaison, la Simca des Davin père & fils est arrêté, on s’arrête à leur hauteur pour savoir s’ils ont besoin de quelque chose, en effet, ils ont perdu un boulon d’étrier de frein. Le seul outil que j’ai sera le tournevis de la caméra que j’ai oublié dans mon sac, mais malheureusement, cela ne leur suffira pas et il seront contraint à laisser filer leur place de leader de classe en même temps qu’ils abandonneront. Dommage… Nous voilà quand à nous au départ et l’hésitation du chronométreur trompera Cédric qui partira un poil trop tôt, on ralentit un peu et il essaye de tendre la mais par la vitre (fermée !!) pour s’excuser… rien de grave mais il faut se reconcentrer sur la spéciale parce que là, ça va vraiment vite, le rythme est soutenu, je commence à être un peu mieux dans les notes même si ce n’est pas encore les grands jours !! Les longs virages ont bien été notés et il s’applique bien à faire ce que je lui annonce (faut pas se tromper à cette vitesse !!), nous arrivons à Laborel en étant un peu surpris, les bottes de pailles nous rétrécissent un peu la route, mais déjà la montée attaque, le droite du pont sera passé un peu en glisse et je relève la tête à ce moment là juste pour voir la tête d’un spectateur bouche grande ouverte d’étonnement, image sympa. Le début de la montée comporte quelques relances avant de passer sur une partie un peu plus rapide, toujours pas au top dans les notes !!! Avant le sommet, quelques virages très sales mais on s’en doutait c’est toujours au même endroit et on l’avait noté. Le passage du col se fera un peu optimiste et marquera le début d’une descente splendide, que du bonheur. L’auto vole dans tous les sens mais malgré ça un sentiment de sérénité envahit la voiture, je reste néanmoins toujours autant épaté par les capacités de l’extraterrestre (certains l’appellent comme ça) qui se trouve à ma gauche. On s’applique bien dans les quelques parties lentes et ça vole vraiment dans le rapide...