Rallye Neige Hautes Alpes 2007
Avant le Rallye :
Je me suis enfin décidé à faire ce résumé, ça faisait un petit moment que je voulais m’y mettre mais le temps est passé plus vite que prévu depuis le rallye. Petit retour en arrière donc, nous sommes en décembre, les vacances scolaires vont nous permettre avec Manu de pouvoir changer tout ce qui était nécessaire. En effet, depuis le terre des Alpes qui s’était soldé par un abandon suite à la casse du différentiel, la voiture est restée tranquillement à dormir. Nous changeons (ou plutôt Manu, c’est lui le mécano) du coup embrayage, boite (avec l’adoption d’un couple court, 13x64) et amortisseurs avants. Mais, ce qui change aussi depuis l’an dernier, c’est que nous bénéficions de l’aide et de l’expérience de Cédric Durand, mon pilote officiel, qui va nous permettre de partir dans les meilleures conditions possibles en nous réglant les trains, les carbus et le moteur, bref on est ressorti de chez lui avec une auto transfigurée, tant en plaisir de conduite que d’efficacité. En plus, il va nous très gentiment nous prêter des pneus slicks et des jantes. Un énorme merci a lui. Nous procèderons pour le rallye toujours de la même façon, à savoir que chacun va faire cinq spéciales sur les dix au programme. En gros, pendant que je conduirais dans le nord du département, Manu fera le sud. Les recos se dérouleront donc aussi pendant ces mêmes vacances, Manu ne revenant plus jusqu’au rallye (il fait ses études à Dijon), on se consacrera essentiellement à « ses » spéciales, quant aux « miennes », nous nous contenterons de faire deux passages. En effet, Popo sera ma copilote intérim et me permettra de finaliser les recos une semaine avant le rallye, je la remercie d’ailleurs et la félicite de s’en être si bien sortie, surtout sans jamais avoir annoncer auparavant, et avec les notes d’un autre copilote (au passage, et au vu de son talent pendant ces recos, je ne me fais pas de soucis sur ses débuts officiels prévus au mois d’août dans le baquet de droite d’une certaine Saxo jaune). Tout est quasiment prêt, à noter sur ce rallye les débuts de Milou et Manu sur R5 GT Turbo N4. Nous serons quatre dans la classe N1, Nicolas Faure dont c’est le premier rallye mais qui aura entre les mains l’auto tenante du titre en N1 au Neige, à savoir la 205 ex Thibault Valon. Guillaume Augier sera lui aussi présent sur une 205 Rallye, enfin Dimitri Giraud Telme représentera le clan des Citroën en étant engagé sur une AX. En ce qui concerne les prétendants à la victoire du rallye, Frédéric Sauvan et Fabiano Lo Fiego étant forfait, Laurent Nicolas et sa Subaru, Nicolas Ressegaire sur Lancer Evo 6, Michel Farnaud et Thierry Giraud sur la Saxo Kit Car, Bruno Poizot sur la Subaru, Adriano Zanatta et Florian Testorsur une Mitsu également, Thibault Valon sur une 206, Sébastien Ogier sur une 206 du volant et Christophe Barneaud sur Clio RS seront les clients les plus sérieux. Des coups d’éclat sont attendus de la part de Damien Oberti, Renaud Dolce, Mathieu Bosse (surtout sur la neige), JB Garcin et Laurent Scherrer. Notre assistance sera composée du même effectif qu’au Neige l’an dernier et au Terre des Alpes auquel viendront s’ajouter Cédric, Yoann dit la Science et Jérôme, frère de Milou.
Vendredi 2 Février :
Nous passerons relativement tôt aux vérifs (les deuxième), ce qui nous permettra de finir les derniers préparatifs avant le départ. Mais cette après midi bien occupée passera vite et nous voilà déjà en train de patienter avant d’entrer au parc. Tout est en place, le seul doute qui reste est le choix de pneus pour la première spéciale, à savoir entre clous large ou contact. Nous choisirons les clous malgré le fait de ne jamais avoir roulé avec ces pneus auparavant. Nous verrons bien. Nous ne sommes qu’à moitié convaincus de ce choix. Ce soir, c’est à Manu d‘ouvrir le bal avec la spéciale de Charance les Bassets, longue de 10,4 km, qui alterne une première partie composé de quelques épingles en montée puis une partie sur terre en descente (qui sera sans doute enneigée ou glacée) pour finir par une partie un peu plus rapide sur du goudron mais dont les nombreux passages à l’ombre présagent des conditions de routes difficiles. Mais à l’assistance, premier souci, la rampe ne marche pas totalement. Le souci sera résolu par Cédric et Manu. Nous nous enlevons donc dès le début du challenge sans clous. Direction Charance pour le départ de cette spéciale. On ne se fais pas trop d’illusion car Nicolas Faure qui part d’ailleurs juste derrière nous, habite dans la spéciale. J’ai pointé et on se présente au départ. 5…4…3…2…1…GO !! Le début en montée nous permettra de tester les clous, mais malgré le faible nombre d’engagés, la route est relativement sale lorsqu’elle est sèche. La 106 qui partait juste devant nous en a d’ailleurs déjà fait les frais en sortant dans le premier kilomètre du rallye. Nous manquerons de faire pareil dans un gauche qui refermait un peu. Nous arrivons sur la partie terre, recouverte de neige gelée. Manu adopte un rythme prudent, pour ce soir, je pense que c’est plus judicieux. On fait un tête à queue au croisement qui reprend le goudron et j’aperçois les phare de Nicolas Faure quelques centaines de mètres plus haut. Manu se lâche un peu plus dans les derniers kilomètres qui restent très piégeux. Nous franchissons l’arrivée en concédant un peu moins d’une minute à Nicolas Faure. Mais du deuxième au quatrième de classe, nous sommes groupés en cinq secondes. On apprend que Milou et Manu ont eu des gros soucis de boite, et vont sûrement être contraint à l’abandon. Michel et Thierry ont eux aussi connus des soucis de boite sur la Saxo mais réalisent néanmoins le quatrième temps. Sébastien Ogier a pris la tête du rallye devant Laurent Nicolas et Adriano Zanatta. Christophe Barneaud est cinquième. A signaler les belles perfs de Mathieu Bosse, Renaud Dolce et Damien Oberti respectivement 7è, 8è et 9è. Direction donc l’assistance ou le choix de pneus pour la deuxième spéciale sera radicalement différent. En effet, les slicks seront de mise pour les 9,6 kms de Romette – La Batie Neuve. Mis à part une à deux plaques de glace l’ensemble est complètement sec. Peut être quelques problèmes de chauffe du aux N20 devant mais rien de bien grave. L’abandon de Milou et Manu est malheureusement confirmé. Dommage pour ce premier rallye. Cette fois, je prend le volant et ne le rendrait à Manu que demain soir dans le Champsaur. Motivé et remonté à bloc, j’ai le cœur qui bat à une vitesse folle avant la première spéciale de ma vie en slicks. Il faut dire que je connais un peu la deuxième partie de la spéciale, à partir de la Rochette, ceux qui me connaissent comprendront pourquoi. Au départ, j’essaye d’évacuer le stress tant bien que mal. 5…4…3…2…1…GO !! Aller, j’essaye de tester un peu la température des pneus qui sont apparemment encore un peu froids, j’assure le passage du pont, souvent humide voire gelé. Mais tout le reste de la montée, j’essaye d’attaquer un peu mais je suis très brouillon, en plus je rate mes vitesses en n’embrayant pas assez, ce qui m’énerve un peu. J’essaye de me calmer un peu avant d’aborder la descente. Le croisement sera passé prudemment car une coulée d’eau rend la route glissante. Je rate de nouveau ma vitesse dans le premier appuie que j’essaye de mettre… A Pas Peur, mais la un peu. La suite se déroulera mieux, je suis toujours un peu brouillon dans mes trajectoires mais je me régale. Le passage du village de la Rochette est sympa. Et pour la fin de la spéciale, Manu est toujours bien dans les notes et je commence à vraiment ressentir l’auto vers l’arrivée. Nous réalisons un 7min 53s 5. Mais je n’ai aucune idée de ce que cela peut donner, partant premier des N1. Nicolas Ressegaire a abandonné à l’arrivée de cette spéciale. Michel Farnaud réalise le meilleur temps devant Sébastien Ogier et Christophe Barneaud. On prend les mêmes dans un ordre différent pour le classement de cette première étape. Ogier devance la Saxo et la Clio. Nous nous dirigeons vers l’assistance, mais je suis quand même un peu déçu de moi. Nous apprenons finalement au pointage que nous réalisons le 25è temps et premier temps classe (mon premier vrai temps de classe au volant, sans être seul comme au terre des Alpes) avec 26s d’avance sur Guillaume Augier, 32s sur Nicolas Faure et 46s sur Dimitri Giraud Telme. Finalement, on ne peut pas trop se plaindre !!! Nous rentrons donc deuxième de classe à 22s de Nicolas Faure le leader. Nous verrons demain en essayant d’être un peu plus appliqué. Petit problème à signaler, le pneu arrière droit a pris un choc (je ne sais d’ailleurs toujours pas où parce qu’il ne m’a pas semblé prendre de corde ou de trou particulier) et fais une sale tête. Mais Tross va nous monter un de secours dans la nuit, Merci à lui. Maintenant là une bonne nuit nous attend, chez Manu à Gap qui nous héberge tous bien gentiment.
Avant le Rallye :
Je me suis enfin décidé à faire ce résumé, ça faisait un petit moment que je voulais m’y mettre mais le temps est passé plus vite que prévu depuis le rallye. Petit retour en arrière donc, nous sommes en décembre, les vacances scolaires vont nous permettre avec Manu de pouvoir changer tout ce qui était nécessaire. En effet, depuis le terre des Alpes qui s’était soldé par un abandon suite à la casse du différentiel, la voiture est restée tranquillement à dormir. Nous changeons (ou plutôt Manu, c’est lui le mécano) du coup embrayage, boite (avec l’adoption d’un couple court, 13x64) et amortisseurs avants. Mais, ce qui change aussi depuis l’an dernier, c’est que nous bénéficions de l’aide et de l’expérience de Cédric Durand, mon pilote officiel, qui va nous permettre de partir dans les meilleures conditions possibles en nous réglant les trains, les carbus et le moteur, bref on est ressorti de chez lui avec une auto transfigurée, tant en plaisir de conduite que d’efficacité. En plus, il va nous très gentiment nous prêter des pneus slicks et des jantes. Un énorme merci a lui. Nous procèderons pour le rallye toujours de la même façon, à savoir que chacun va faire cinq spéciales sur les dix au programme. En gros, pendant que je conduirais dans le nord du département, Manu fera le sud. Les recos se dérouleront donc aussi pendant ces mêmes vacances, Manu ne revenant plus jusqu’au rallye (il fait ses études à Dijon), on se consacrera essentiellement à « ses » spéciales, quant aux « miennes », nous nous contenterons de faire deux passages. En effet, Popo sera ma copilote intérim et me permettra de finaliser les recos une semaine avant le rallye, je la remercie d’ailleurs et la félicite de s’en être si bien sortie, surtout sans jamais avoir annoncer auparavant, et avec les notes d’un autre copilote (au passage, et au vu de son talent pendant ces recos, je ne me fais pas de soucis sur ses débuts officiels prévus au mois d’août dans le baquet de droite d’une certaine Saxo jaune). Tout est quasiment prêt, à noter sur ce rallye les débuts de Milou et Manu sur R5 GT Turbo N4. Nous serons quatre dans la classe N1, Nicolas Faure dont c’est le premier rallye mais qui aura entre les mains l’auto tenante du titre en N1 au Neige, à savoir la 205 ex Thibault Valon. Guillaume Augier sera lui aussi présent sur une 205 Rallye, enfin Dimitri Giraud Telme représentera le clan des Citroën en étant engagé sur une AX. En ce qui concerne les prétendants à la victoire du rallye, Frédéric Sauvan et Fabiano Lo Fiego étant forfait, Laurent Nicolas et sa Subaru, Nicolas Ressegaire sur Lancer Evo 6, Michel Farnaud et Thierry Giraud sur la Saxo Kit Car, Bruno Poizot sur la Subaru, Adriano Zanatta et Florian Testorsur une Mitsu également, Thibault Valon sur une 206, Sébastien Ogier sur une 206 du volant et Christophe Barneaud sur Clio RS seront les clients les plus sérieux. Des coups d’éclat sont attendus de la part de Damien Oberti, Renaud Dolce, Mathieu Bosse (surtout sur la neige), JB Garcin et Laurent Scherrer. Notre assistance sera composée du même effectif qu’au Neige l’an dernier et au Terre des Alpes auquel viendront s’ajouter Cédric, Yoann dit la Science et Jérôme, frère de Milou.
Vendredi 2 Février :
Nous passerons relativement tôt aux vérifs (les deuxième), ce qui nous permettra de finir les derniers préparatifs avant le départ. Mais cette après midi bien occupée passera vite et nous voilà déjà en train de patienter avant d’entrer au parc. Tout est en place, le seul doute qui reste est le choix de pneus pour la première spéciale, à savoir entre clous large ou contact. Nous choisirons les clous malgré le fait de ne jamais avoir roulé avec ces pneus auparavant. Nous verrons bien. Nous ne sommes qu’à moitié convaincus de ce choix. Ce soir, c’est à Manu d‘ouvrir le bal avec la spéciale de Charance les Bassets, longue de 10,4 km, qui alterne une première partie composé de quelques épingles en montée puis une partie sur terre en descente (qui sera sans doute enneigée ou glacée) pour finir par une partie un peu plus rapide sur du goudron mais dont les nombreux passages à l’ombre présagent des conditions de routes difficiles. Mais à l’assistance, premier souci, la rampe ne marche pas totalement. Le souci sera résolu par Cédric et Manu. Nous nous enlevons donc dès le début du challenge sans clous. Direction Charance pour le départ de cette spéciale. On ne se fais pas trop d’illusion car Nicolas Faure qui part d’ailleurs juste derrière nous, habite dans la spéciale. J’ai pointé et on se présente au départ. 5…4…3…2…1…GO !! Le début en montée nous permettra de tester les clous, mais malgré le faible nombre d’engagés, la route est relativement sale lorsqu’elle est sèche. La 106 qui partait juste devant nous en a d’ailleurs déjà fait les frais en sortant dans le premier kilomètre du rallye. Nous manquerons de faire pareil dans un gauche qui refermait un peu. Nous arrivons sur la partie terre, recouverte de neige gelée. Manu adopte un rythme prudent, pour ce soir, je pense que c’est plus judicieux. On fait un tête à queue au croisement qui reprend le goudron et j’aperçois les phare de Nicolas Faure quelques centaines de mètres plus haut. Manu se lâche un peu plus dans les derniers kilomètres qui restent très piégeux. Nous franchissons l’arrivée en concédant un peu moins d’une minute à Nicolas Faure. Mais du deuxième au quatrième de classe, nous sommes groupés en cinq secondes. On apprend que Milou et Manu ont eu des gros soucis de boite, et vont sûrement être contraint à l’abandon. Michel et Thierry ont eux aussi connus des soucis de boite sur la Saxo mais réalisent néanmoins le quatrième temps. Sébastien Ogier a pris la tête du rallye devant Laurent Nicolas et Adriano Zanatta. Christophe Barneaud est cinquième. A signaler les belles perfs de Mathieu Bosse, Renaud Dolce et Damien Oberti respectivement 7è, 8è et 9è. Direction donc l’assistance ou le choix de pneus pour la deuxième spéciale sera radicalement différent. En effet, les slicks seront de mise pour les 9,6 kms de Romette – La Batie Neuve. Mis à part une à deux plaques de glace l’ensemble est complètement sec. Peut être quelques problèmes de chauffe du aux N20 devant mais rien de bien grave. L’abandon de Milou et Manu est malheureusement confirmé. Dommage pour ce premier rallye. Cette fois, je prend le volant et ne le rendrait à Manu que demain soir dans le Champsaur. Motivé et remonté à bloc, j’ai le cœur qui bat à une vitesse folle avant la première spéciale de ma vie en slicks. Il faut dire que je connais un peu la deuxième partie de la spéciale, à partir de la Rochette, ceux qui me connaissent comprendront pourquoi. Au départ, j’essaye d’évacuer le stress tant bien que mal. 5…4…3…2…1…GO !! Aller, j’essaye de tester un peu la température des pneus qui sont apparemment encore un peu froids, j’assure le passage du pont, souvent humide voire gelé. Mais tout le reste de la montée, j’essaye d’attaquer un peu mais je suis très brouillon, en plus je rate mes vitesses en n’embrayant pas assez, ce qui m’énerve un peu. J’essaye de me calmer un peu avant d’aborder la descente. Le croisement sera passé prudemment car une coulée d’eau rend la route glissante. Je rate de nouveau ma vitesse dans le premier appuie que j’essaye de mettre… A Pas Peur, mais la un peu. La suite se déroulera mieux, je suis toujours un peu brouillon dans mes trajectoires mais je me régale. Le passage du village de la Rochette est sympa. Et pour la fin de la spéciale, Manu est toujours bien dans les notes et je commence à vraiment ressentir l’auto vers l’arrivée. Nous réalisons un 7min 53s 5. Mais je n’ai aucune idée de ce que cela peut donner, partant premier des N1. Nicolas Ressegaire a abandonné à l’arrivée de cette spéciale. Michel Farnaud réalise le meilleur temps devant Sébastien Ogier et Christophe Barneaud. On prend les mêmes dans un ordre différent pour le classement de cette première étape. Ogier devance la Saxo et la Clio. Nous nous dirigeons vers l’assistance, mais je suis quand même un peu déçu de moi. Nous apprenons finalement au pointage que nous réalisons le 25è temps et premier temps classe (mon premier vrai temps de classe au volant, sans être seul comme au terre des Alpes) avec 26s d’avance sur Guillaume Augier, 32s sur Nicolas Faure et 46s sur Dimitri Giraud Telme. Finalement, on ne peut pas trop se plaindre !!! Nous rentrons donc deuxième de classe à 22s de Nicolas Faure le leader. Nous verrons demain en essayant d’être un peu plus appliqué. Petit problème à signaler, le pneu arrière droit a pris un choc (je ne sais d’ailleurs toujours pas où parce qu’il ne m’a pas semblé prendre de corde ou de trou particulier) et fais une sale tête. Mais Tross va nous monter un de secours dans la nuit, Merci à lui. Maintenant là une bonne nuit nous attend, chez Manu à Gap qui nous héberge tous bien gentiment.