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caillou106
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    Résumé de Notre Finale (enfin !!!)

    caillou106
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    Résumé de Notre Finale (enfin !!!) Empty Résumé de Notre Finale (enfin !!!)

    Message  caillou106 Dim 12 Nov 2006 - 18:04

    Désolé du retard mais un emploi du temps chargé ne m'a pas permis de le poster avant. Voici donc le résumé de Notre Finale. Excusez par avances les (nombreuses !!) fautes d'orthographe. Et courage à ceux qui le liront en entier !!


    Finale de la coupe de France des Rallyes - Nantes 2006


    Avant le Rallye :

    Rien que le fait d’écrire le titre de ce résumé me fait des frissons. Mais petit retour en arrière. Début Août, le Trièves approche, et Cédric ne trouve pas de copilote pour son retour après la sortie de la Durance. C’est pour lui la suite, et pour moi le début d’une fabuleuse aventure. Nous ne pensons à cet instant pas du tout à la finale, en effet, ce sera le 4è rallye de sa saison, et donc le 3è où il peut marquer des points. Mais un mois et demi plus tard, après le Fayence, nous nous rendons compte que nous pouvons être qualifiés grâce à la réglementation qui permet au premier jeune de moins de 25 ans de chaque comité d’être qualifié. A partir de la débute une course avant la course qui concerne les réservation d’hébergements, l’organisation et une révision complète de la voiture. En raison d’une dérogation de la FFSA qui a décalé d’une semaine la date limite des points comptant pour la finale 2006, nous apprendrons notre qualification certaine dans la semaine du 1er Octobre. Cette fois c’est sur, nous sommes qualifiés et nous ferons le long déplacement jusqu’à Nantes accompagnés de Kiko Ganguet et Manu Frison. Le fait d’être sur de la qualification nous remet un gros coup de motiv’ pour tout finir les préparatifs. En effet, depuis le Trièves pour moi, et depuis la Sainte Baume pour Cédric, nous n’avons pas vraiment eu le temps de nous poser. Nous profiterons de la dernière semaine avant la course pour bien étudier le DVD des spéciales vendu par l’organisation. Spéciales qui vont d’ailleurs pas mal nous dépayser. En effet, malgré notre agréable surprise de tomber sur des routes au profil très intéressant avec moins de carrefour que prévu, nous sommes tout de même un peu perdu par l’absence de repère et de relief. Beaucoup de virages en aveugle nous attendent. La finale a donc lieu sur le parcours habituel du rallye de Loire Atlantique et comportent quatre spéciales différentes. La première, Carquefou, longue d’un peu plus de 5 kms (5,2 exactement) est plutôt sympa avec un début rapide puis une dernière partie dans le sous bois ou il faudra se méfier du manque de grip. Le tout se finissant en montée dans une partie un peu plus sinueuse. L’arrivée sur une bosse en virage n’est pas la partie la plus facile de la spéciale. Deuxième spéciale : Ligné – Couffé qui se disputera en version courte (4,6 Kms) le Vendredi soir et en version longue (11,1 Kms) le Samedi est très variée également. Le très rapide laisse place aux carrefours en 2 et en 3, ou encore aux traversés de village tout aussi impressionnante que dure à noter. La troisième spéciale, Vallet, est longue de 11,2 Kms et sera à disputer à trois reprises le Samedi. Cette spéciale (ainsi que la suivante) est située plus au Sud de la Loire et offre un profil de route légèrement différent des deux spéciales nordiques. L’ensemble reste très rapide et comporte beaucoup de carrefours qui se ressemble pas mal. Enfin, la dernière, Monnières – Maisdon sur Sévre également de 10,6 Kms, est encore différente des autres. Toujours au milieu des vignes, elle part au beau milieu d’un village (difficile d’imaginer de tel scénario chez nous dans le sud) pour alterner partie rapide entre les carrefours, villages et chicanes. Le rallye est donc composé de deux spéciales le Vendredi soir et d’une boucle de quatre spéciales à parcourir trois fois le Samedi. La plaque tournante du rallye, avec parc fermé, assistance et animations se situe au parc des Expositions de la Beaujoire. Nous arrivons aux vérifs le Vendredi après midi, et après avoir rentrer l’auto au parc, voici la longue attente traditionnelle qui commencent.


    Vendredi 20 Octobre :

    Nous sommes en train de commencer à réaliser où nous sommes. A la Finale de la Coupe de France des Rallyes. Dur à croire mais le rêve est en train de se réaliser. Et comme dirait Cédric « La vie est une fête… à laquelle nous sommes invités ». Je vais faire un tour au parc pour relever notre heure de départ et là, j’en prends plein les yeux. Nantes voulait une finale, ils l’ont eu et maintenant les moyens sont là. Podium à l’intérieur entouré des villages comités et d’autres animations. J’arrive juste au moment de l’hommage rendu à Jacky Deborde, très émouvant. Retour à l’assistance pour retrouver toute l’équipe avant de partir. Car c’est aussi « leur » finale, tous les gens qui nous ont aidé pendant l’année sont là, et ceux qui n’ont pas pu venir sont présents moralement. Nous sommes une quinzaine : Michel, Tross, Jacco, Benoît, Simpson, Thierry, Julie, Amélie, Simone (en effet, la maman à Cédric lui a fait la surprise de monter) et Pat. Les premiers commencent à rentrer au parc, cette fois c’est parti. Nous prenons connaissance de nos adversaires en N1, au nombre de 12. Le niveau est très élevé, les meilleurs amateurs de chaque région sont là pour la grande fête du rallye français. Jean Michel Delaville sera le premier à s’élancer dans la classe avec sa 106 Rallye. Il est en tête de son comité. S’ensuit Fredéric Parcreau, sur une AX GTi, qui est présent quasiment en voisin, qui connaît bien ce type de terrain pour avoir déjà participé au Rallye Loire Atlantique, parcours de cette finale 2006. Vient ensuite Anthony Velot, toujours sur une AX GTi, puis Christophe David, avec son AX GTi également, qui est en tête du comité Ile de France et qui lui aussi a déjà fait le Loire Atlantique, puis Henrick Jullien, seul adversaire connu par Cédric pour l’avoir rencontré à Sarrians il y a un an (la bagarre était d’ailleurs intense et s’était terminé en faveur de Cédric) toujours sur AX GTi, Thomas Bénier, terreur de l’Est également avec une AX, Grégory Daval, sur une AX, Eric Lepaul avec la Polo qui a l’habitude des finales, David Berard encore sur une AX, puis derrière nous, nous retrouvons Jean Claude Kachel sur une 106 Rallye, suivi de l’équipage corse mené par Thierry Fabrègues avec son AX et Loïc Bordanova clôt la liste avec une 106 rallye. Avant le départ, nous aurons l’occasion de discuter avec ces concurrents. Il règne une bonne ambiance. Mais déjà, nous voilà dans l’AX, le passage du podium est fort en émotion, et nous dirigeons vers l’assistance. Nous avions pu auparavant faire un tour d’assistance pour connaître le choix de pneus des premiers. En effet, le climat de Nantes est très instable, le beau temps peut vite être remplacé par la pluie en moins d’une demi heure et inversement. Il a plus quasiment toute la nuit mais aujourd’hui, les routes ont séchées. La seule inconnue sera l’état de la route après le passage de 160 voitures devant nous. Kiko Ganguet et Manu Frison arrivent de leur boucle quant on part, il nous renseignerons sur l’état des spéciales, ce qui nous confirmera notre choix de pneus : N00 au carré. Cette fois c’est parti, nous nous dirigeons vers l’assistance. La pression n’a rarement été aussi forte, on parle peu dans la voiture. Nous arrivons au départ de Carquefou, le temps de pointer et c’est à nous de nous présenter au départ. C’est d’ailleurs la première fois que Cédric verra un départ aux feux. Concentration maximum. Ni lui, ni moi n’avons le droit à l’erreur…5…4…3…2…1…GO !!! On nous avait pourtant prévenu mais ça surprend quand même : tous les croisements ou les cordes sont pleins de boue. Ce soir, la tactique est de rentrer absolument. On roule donc au maximum lorsque la route est sèche en assurant toutes les parties boueuses. Mais même en assurant, le rythme est très élevé. Les spectateurs sont présents en masse, avec les flashes qui accompagnent. Nous nous approchons du sous bois que Kiko et Manu nous avaient qualifié de… glissant. Et c’est le cas, notamment, le carrefour qui précède. Après le sous bois, la route est plus sale que prévu mais ça passe. On nous avait prévenu qu’une voiture était sortie après l’arrivée mais on ne savait ni où, ni si elle gênait. Mais les commissaires prévenaient juste avant l’arrivée. Malgré tout, nous ne relâcherons qu’après la cellule et passerons assez (trop !!!) près de la Clio qui était finalement bien à l’extérieur sur la trajectoire. Nous réalisons un 3min 14s 1 mais nous n’avons pas encore d’idée sur les temps des autres N1. Nous serons vite fixés lorsque nous apercevons Jacco et Thierry, présent au Point Stop pour nous donner des infos sur les temps justement, explosant de joie. En effet, nous réalisons le meilleur temps de classe 2s devant Henrick Jullien, 4s devant Thomas Bénier, suivent Christophe David à 5s4, David Bérard à 7s7, Jean Michel Delaville à 8s6, Eric Lepaul à 10s1, Jean Claude Kachel à 10s2, Anthony Velot à 10s4, Frédéric Pacreau à 10s6, Gregory Daval à 13s5, Loïc Bonardova à 15s3, Thierry Fabrègues à 19s1. C’est l’explosion de joie dans la voiture. Nous espérions suivre les locaux et être dans le coup, et c’est encore mieux, nous sommes devant. Les Sudistes sont en forme avec Henrick Jullien deuxième. Mais déjà, il faut se reconcentrer pour bien aborder la deuxième spéciale. La liaison est assez courte et déjà, je suis en train de pointer. De nouveau, nous essayons de vraiment faire le vide, les commissaires s’inquiètent que l’on n’ait pas encore mis la rampe, mais nous ne le ferons qu’après le départ. 5…4…3…2…1…GO !!! C’est parti, on met la rampe, et le premier croisement, situé à 300 mètres du départ, annonce vite la couleur. La spéciale va être encore plus « pourrie » que la première. La tactique va être la même, rouler à 100 voire 110 % lorsque c’est sec. Cette fois, la seule chose que j’ai déjà vu dans cet état, c’est le Neige Hautes Alpes dans ses plus dures conditions, et je pèse mes mots. C’est vraiment « Beyrouth » à chaque carrefour. Ce qui est bien, c’est que nous n’avons absolument jamais roulé dans ces conditions, c’est pas vraiment l’endroit où il aurait fallu apprendre mais on fait avec. Les conditions sont vraiment proches de la neige avec les rails et l’adhérence précaire qui la caractérisent. D’ailleurs Cédric va me gratifier de quelques passages par les portières de toute beauté… Chapeau !! Nous arrivons dans le village à mi spéciale. Nous avions déjà eu du mal en recos pour trouver nos repères, et cela va se confirmer. J’annonce le D3 moyen de la maison peut être un peu tôt, et je me rend compte très tard (trop tard !!!) qu’il ne l’a pas entendu, le temps de la répéter, nous sommes déjà dans le virage… Paf… Câble, glisse des quatre roues, en deux soudés et ça ressort nickel les roues droites. Quel passage !!! Et en plus aucune perte de temps. Mais il faut vite se reconcentrer pour continuer la spéciale. Un croisement plein de boue (pour changer !!!) nous fera sortir un peu large, deux roues dans l’herbe, juste de quoi nous faire perdre la motricité et l’élan pour la grosse ligne droite qui suit. L’arrivée approche, on assure les derniers passages chauds. Top !! Ou plutôt attendons le point stop car mon chrono s’est arrêté en spéciale. De nouveau, Thierry et Jacco nous renseignent sur les temps, avant même que l’on leur parle par leur explosion de joie. En effet, nous réalisons notre deuxième meilleur temps de classe consécutif en 3min 08s 8. Henrick Jullien est deuxième à 1s1, Suivent Christophe David à 2s4, Thomas Benier à 2s6, Jean Michel Delaville à 4s, Anthony Velot à 5s. Nous rentrons donc en tête de la classe à l’issue de cette première étape, avec de faibles écarts sur ces 10 Kms de spéciales parcourus. Heureux et fatigué, nous arrivons à l’assistance, l’attente au pointage nous permettra de parler avec les concurrents de la classe et d’échanger nos impressions. Eric Lepaul et la Polo ont des soucis de boite, ce qui causera son abandon car il ne ressortira pas du parc. Nous aurons aussi l’occasion de voir des têtes connues. Les Sudistes du Team Sarriannais, dont Laurent Brahic (ancien pilote de Cédric), ont fait le déplacement jusqu’à Nantes. L’assistance est de 40 minutes (ce sera la plus longue du week end) nous permettra d’enlever la rampe et de tout contrôler sur la voiture. Plus qu’à la rentrer au parc et de retourner au gîte pour une courte mais bonne nuit...

    (la suite dans le deuxième post à cause de la longueur)
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    Résumé de Notre Finale (enfin !!!) Empty Résumé Nantes 2006 ... la suite

    Message  caillou106 Dim 12 Nov 2006 - 18:06

    Samedi 21 Octobre :

    Le titre n’est peut être pas bien approprié car le début de la nuit a commencé Samedi à 1h… Bref. Nous voilà parti vers la Beaujoire pour une longue journée de course composé de quatre spéciales à parcourir trois fois chacune. Rien de tel que 4h de sommeil pour attaquer ce genre de journée en forme !!! C’est parti, nous sommes déjà dans la voiture en train de sortir du parc pour se diriger vers l’assistance. Il a plu cette nuit et nous n’avons aucune idée de l’état des routes. Nous apprenons par Kiko et Manu que la première spéciale est annulée, notamment à la suite de la sortie de route d’Anthony Mora, qui, avec sa BMW 318 (il était dans le top 10) a coupé un poteau électrique en béton !!! Bruno Longépé, le local de la finale alors sur le podium, est également sorti de la route. Ces infos nous préviennent des difficultés qui nous attendent. Le choix de pneus sera arrêté sur des pluies devant, et deux TA00 derrière. Mais le gros problème est que nous allons enchaîner trois spéciales sans assistance, nous embarquerons donc deux N00 en roues de secours pour les changer sur la liaison menant aux spéciales du Sud, qui seront certainement plus sèches. Même si nous croisons Gérald Pantel, venu faire l’assistance à Thierry Fabrègues, qui nous dit qu’il a plu toute la nuit à leur gîte, placé à quelques encablures de la spéciale de Monnières. Sur la liaison, le doute nous envahit concernant le choix de pneus, en plus c’est la toute première fois que nous allons rouler en pneus pluie… qui plus est sur une route qui est en train de sécher. J’essaye tant que je peux de rassurer Cédric en lui disant que c’était le meilleur compromis à faire mais je n’en suis même pas convaincu moi même !!! Nous parcourons donc la spéciale de Carquefou en liaison, de quoi vérifier les notes et noter si possible les parties boueuses. Nous arrivons derrière la dépanneuse qui évacue la BM grise de Mora, ça fait peur à voir. Mais avec la chance que nous avons, elle redémarre juste devant nous, ce qui nous fait perdre cinq bonnes minutes, tout en sachant que nous étions déjà juste pour pointer dans les temps quand nous parcourions la spéciale… on verra bien. Même au ralenti, l’auto glisse énormément, surtout à chaque carrefour, de plus en plus boueux. Nous nous dirigeons vers la deuxième spéciale où nous pointerons d’ailleurs dans la minute !!! Pour moi qui aime bien prendre mon temps pour me préparer avant le départ… c’est pas gagné !! Aller, on se concentre…5…4…3…2…1…GO !! Dès le premier croisement, nous nous rendons compte qu’il va falloir être très vigilant avec ce choix de pneus dépareillés. On ne roule pas super bien, le but est surtout de rester sur la route. On ne peut ni attaquer sur le sec, de peur de détruire les pneus pluie, ni sur la boue car l’auto va où elle veut. Nous réalisons un 7min 59s 3, en sachant d’avance que l’on va vraiment recevoir car on était vraiment sur un faux rythme. Mais direction le parc de regroupement de Vallet. Nous avons donc calculé de changer les deux roues avant sur la liaison. Nous devrions avoir le temps car l’organisation a prévu un point essence, si besoin est, au milieu de la liaison menant au parc. Mais, ça sera vraiment juste. Le changement prendra montre en main dix minutes. Le stress en plus, ça a été vraiment tendu !!! Mais c’est bon, nous arrivons au parc juste quatre minutes avant notre heure de pointage… Ouf !!! Nous apprendrons à ce moment là le temps d’Henrick et Sonia qui nous collent 16s5, ça fait très mal, mais c’est pas une surprise. Déçu mais pas abattu, on repart, après un très court parc de regroupement d’une minutes (on rattrape ainsi le retard sur le timing du rallye), vers la spéciale de Vallet bien décidé à attaquer. On est au départ… On fait le vide… Grosse concentration …5…4…3…2…1…GO !!! Et là, je comprends très vite que j’aurai pas le temps de m’endormir. Malheureusement, au bout d’un kilomètre et demi, un gauche noté en trois est passé un peu trop optimiste en 4. La sanction est immédiate : Tête à queue à plus de 110, les deux roues de la voiture s’arrête au bord du fossé. Le temps de redémarrer car l’AX a calé et c’est reparti. Je lance un « Aller on se concentre » même si je sais qu’on l’étais déjà et que la concentration doit et va rester. La perte de temps est d’environ quinze secondes en comptant la relance qui suit le tête à queue. Partant de là, je découvre un rythme que je n’avais rarement connu ; ça roule à 100 voire 110 % de partout et avec les TA derrière, l’auto glisse énormément même dans les appuis en 5. Cœur sensible… s’abstenir !! Chaque freinage est impressionnant tellement l’auto se met dans tous les sens. J’ai juste le temps de relever la tête une fois pour me rendre compte du visage des spectateurs, ça fait super plaisir d’être applaudi comme ça. La route reste relativement sale mais rien à voir avec les spéciales précédentes. Une erreur de ma part nous fera perdre un peu de temps, en effet, dans une partie à fond, un Droite 4 précède de quelques mètres un croisement noté en Droite 2. J’annonce le premier un peu tôt et enchaîne de suite sur le deuxième, je sens Cédric hésitant et le temps de lui redire, on aura perdu un peu de temps en tombant un rapport inutilement. Aller, je me reconcentre et ce sera que du bonheur jusqu’à la fin de la spéciale. Nous réalisons un 8min 01s 9, on perd de nouveau 13s sur Henrick et on n’a aucun autre temps. On se dirige maintenant vers la spéciale de Monnières, dernière de cette première boucle matinale. Il faudra quand même rester prudent sur cette spéciale, notamment sur les deux bosses, que l’on découvrira totalement étant donné qu’elles sont situées sur des croisements, donc, aucune idée de quel côté il faut les sauter, même si les traces d’atterrissage donné par les protège carter les années précédentes nous donnera une indication. On arrive au départ, qui se fait donc au milieu d’un village. On se reconcentre, sur la liaison, on s’est rendu compte que rien n’était perdu et qu’il ne faut absolument rien lâcher. 5…4…3…2…1…GO !!! C’est parti, à part le tout premier carrefour qui traverse une route et qui atterrit en aveugle juste à côté d’un trottoir qui sera (presque) assuré (enfin tout est relatif !!!), c’est parti pour une spéciale de folie. Grosse attaque tout le reste de la spéciale. De nouveau, c’est que du bonheur. Les « Moyen » sont passés en « Plus », les « Moins » en « Plus », et les « Plus » un rapport au dessus presque à chaque fois. Le cocktail N00 – TA00, glisse toujours mais ça passe. A part les parties que l’on avait noté en recos qui sont assez sale, on peut bien appuyer la voiture sur le sec. Mais déjà, on approche de la première bosse. Elle se passe vite et plutôt bien mais il faut très vite se placer pour le long droite qui suit. Tout va très bien et même dans les villages, on arrive à rouler. La deuxième bosse approche. Elle sera passée vite et le virage qui suit, noté « Insignifiant », ne l’est pas tant que ça, atterrissage un peu plus approximatif mais ça va. On arrive vers la fin de la spéciale, le passage dans le dernier village se fait vite, puis la sortie du village, assez sale, est assuré pour bien repartir en gardant toute la motricité. Les derniers virages de la spéciale seront tenus à fond, même le dernier noté en quatre. Top, nous réalisons un 6min 48s 9. On n’a pas encore d’autres temps. Direction maintenant la Beaujoire pour in parc de regroupement avant une assistance qui précèdera la deuxième boucle de cette deuxième étape. Mais en revenant sur Nantes, le climat nous fera un nouveau caprice, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la météo passera d’un temps relativement découvert à un énorme orage !!! Nous sommes sur le périph’, on n’y voit pas à 10 mètres. Et avec les N00, c’est un peu le salaire de la peur dans les flaques prises à… 70 km/h !!! Heureusement que le temps imparti est calculé assez largement. On arrive à Nantes et là surprise. L’entrée du parc de regroupement est complètement inondée, impossible de passer avec une voiture, et encore moins une auto de course. On commence à s’inquiéter car on ne voit personne de l’organisation nous indiquer la marche à suivre pour aller pointer. On nous fera tous garé plus ou moins en vrac sur un parking juste à côté. Les premiers ont pu sortir du parc de regroupement mais pas tous, donc certains sont bloqués dedans pendant que nous ne pouvons pas rentrer !!! Mais nous sommes tous dans le même cas. On aura donc l’occasion d’apprendre le temps d’Henrick dans les deux dernières (voir ci dessus pour le temps de l’avant dernière). Nous réalisons exactement le même temps dans Monnières, tous les deux en 6min 48s 9. Il se remet à pleuvoir, mais moins violemment. L’organisation a trouvé une solution pour évacuer l’eau en faisant passer un 4x4 plusieurs fois pour évacuer les quelques vingt ou trente centimètres d’eau restant dans les caniveaux. On peut donc rentrer au parc. Après un petit peu de confusion pour les heures de départ, nous revoilà donc prêt à repartir. J’aurai quand même le temps d’aller consulter les classements, nous sommes repassés troisième de classe. Il va falloir bien se reconcentrer et rouler. Nous arrivons donc à l’assistance. Et là, le choix de pneus est vite fait, nous partirons avec quatre pluies pour cette boucle. En espérant que le fait de rouler avec une monte homogène nous aidera. Mais déjà, avec les bouchons entre la Beaujoire et l’assistance, nous aurons très peu de temps. L’essence est faite. C’est reparti. Nous avons remis les pressions conseillées pour les pneus pluie, après avoir tenté de rouler ce matin avec des pressions plus basses. Et ça se ressent déjà sur la liaison, l’auto est plus directive. On verra ça très vite dans Carquefou, que nous disputerons cette fois en spéciale. Seule petite inquiétude, la pluie a cessé et le sol sèche vite. Mais, même si Cédric est quelque peu inquiet pour les pneus, en ayant peur de les détruire très vite, mais j’essaye de le rassurer (en étant convaincu de mes opinions cette fois !!) en lui disant que la température a pas mal baissé, le sol va rester assez humide, et les nombreux passages boueux et flaque permettront (chose qui n’est rarement recherché) aux pneus de ne pas trop chauffer. On est au départ, la sympathie des commissaires en poste reflète la super ambiance relevée pendant toute la durée de ce week end nantais. Aller 5…4…3…2…1…GO !!! Cette spéciale, on l’aime bien et ça roule. D’entrée, les pneus pluie nous surprennent agréablement. On peut se permettre d’appuyer la voiture quasiment comme si c’était sec. Et dans la boue, c’est impressionnant comme ça tiens, et vraiment cette fois. Le fait d’avoir remplacé les TA par des pluies derrière nous rend le comportement de la voiture homogène. La fin de la spéciale se passera très bien. Le carrefour boueux précédant le sous bois sera négocié sur un rythme élevé, tout comme le sous bois justement. Nous arrivons et réalisons un 3min 22s 2. Nous perdons quand même 6s sur notre temps de la veille, qui était de nuit. On n’est pas forcément rassuré mais en regardant le tableau des temps, on se rend comte que tout le monde a perdu pas mal de temps sur la veille. L’état de la route s’étant dégradé, finalement, rien d’étonnant. Mais il ne faut pas perdre de temps car le pointage a toujours été juste depuis hier soir. Aller, on va essayer d’oublier notre passage de ce matin. 5…4…3…2…1…GO !!! Et là, d’entrée de jeu, je me rends compte qu’il va vite être oublié ce passage matinal; ça roule de nouveau très vite. On essaye quand même ne pas faire d’erreur dans les croisements de plus en plus boueux. Les rails de boue sont de plus en plus profond. Et c’est malheureusement ce qui va nous pousser à la faute. En effet, on arrive sur un « Long Gauche 4 Moins referme en 3 Moins, rentre au Bois », et là, l’auto sort de ces fameux rails de boue et se dirige droit vers les bottes de paille…Aïe…Aïe…Aïe !!! Juste le temps de câbler et là, on évite le pire en tapant la botte de l’avant droit plutôt que pleine face. Mais le choc est assez violent. On recule, visiblement, le volant n’a pas bougé, mais on n’en sait pas plus. Mais là, surprise, on est planté dans la boue et on arrive plus à partir. Marche avant, marche arrière, répété plusieurs fois pour sauter une bosse une boue, exactement comme quand on est planté dans la neige. Mais ça, c’est pas le pire, on donne un coup d’œil aux nombreux spectateurs qui étaient présents vingt mètres avant, et pas un seul n’a bougé pour nous pousser… quelle frustration !! Aller c’est pas grave, on est reparti, malgré ces quinze (voir vingt avec la relance qui suit) secondes de perdues...
    (même 2 post de suffisent pas, la suite dans le troisième !! lol! )
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    Résumé de Notre Finale (enfin !!!) Empty suite et fin du résumé de Nantes ...

    Message  caillou106 Dim 12 Nov 2006 - 18:07

    ...On repasse à l’attaque, en ayant trouvé une solution pour tous ces carrefours boueux… le frein à main. Les spectateurs sont ravis et la perte de temps due au sous-virage est limitée. On arrive à un croisement et un commissaire agite un drapeau jaune. On reste donc prudent pour le passage du croisement, mais à tort car la voiture se trouve dans la ligne droite qui suit et ne gêne absolument pas. Au croisement qui suit, de nouveau un drapeau agité, mais cette fois il est vert, n’ayant pas l’habitude de voir ce genre de drapeau (en effet, souvent seul le drapeau jaune est agité), Cédric va me gratifier d’un passage magnifique au carrefour en épingle qui suit. Câble, on ressort bien les roues droites, nickel !!! D’ailleurs ça a plu aux spectateurs présents dans la ligne droite qui suit qui nous le ferons savoir par leurs applaudissements prolongés. Nous arrivons et réalisons un 7min 50s 7, malgré l’erreur, on améliore de près d’une seconde au kilomètre notre temps du premier passage. Au point stop, le commissaire nous indique que le pare choc pend et qu’il faudra le refixer après la zone. Après un essai au scotch, nous utiliserons la sangle qui avait servi le matin pour attacher la deuxième roue de secours. Nous repartons, enfin, le temps que je rentre dans la voiture tant bien que mal car l’aile est également tordu ce qui empêche d’ouvrir la portière. Enfin si, elle s’ouvre juste suffisamment pour bien galérer pour rentrer dans la voiture. Et comme par hasard, c’est encore du côté copilote !!! Nous n’avons, bien sur, toujours pas d’infos sur les temps de la concurrence. Direction le parc de regroupement de Vallet. Il sera d’ailleurs autant court que lors de la première boucle, c’est à dire qu’il durera une minute afin de rattraper le retard pris sur le timing du rallye. J’aurai le temps de voir les temps. Henrick Jullien n’est plus présent dans le classement, mais rien n’est sur, c’est confirmer. Nous serions donc deuxième de classe mais nous n’avons pas du tout les temps de Frédéric Pacreau qui nous précédait au départ de la boucle. Mais avec nos erreurs, on se doute qu’il doit être devant. On arrive donc au départ de Vallet, motivés à bloc. 5…4...3...2...1...GO !!! C’est parti sur le même rythme qu’auparavant, c’est à dire à bloc. La route est encore assez humide et la boue présente dans chaque virage se colle aux pneus, leur permettant ainsi d’éviter une usure précoce. Toujours la même technique lorsque les carrefours sont trop boueux. On commence même à arriver à appuyer l’auto sur la boue… Magique. En tout cas, je me rends bien compte de la différence par rapport à ce matin. Cédric a compris comment rouler lorsque la boue entraîne la voiture où elle veut et l’impression de perte de temps due à un régime moteur pas forcément élevé est vite corrigé par le gain réel de temps. Malheureusement, nous arrivons à croisement rempli de boue (comme partout mais peut être même un peu plus)… Câble, mais les deux roues avant se vautrent lamentablement dans la boue et nous envoie en tête à queue au ralenti. C’est reparti et on essaye de rouler un peu plus sur la partie que l’on sait sèche (ou plutôt moins sale) par rapport au passage du matin. On approche du croisement où je m’étais planté dans les notes en annonçant un peu trop tôt le deuxième droite des deux droites qui s’enchaîne, en rappelant que le premier était en quatre et le deuxième… en deux. Cette fois, je m’applique vraiment, mais enragé de la perte de temps du premier passage, je vois Cédric poser la cinq dans le « Droite 4 Moins » et ceci juste avant les « 50m Attention Coupé Coupé Droite 2 Plus ». Il se rend compte très vite qu’il vient de faire une erreur en voyant que cinquante mètres passe très vite en cinq !!! Le temps de tomber la quatre, il câble (j’avais jamais connu ça, de câbler à plus de 140 !!!) et nous passons devant les spectateurs en glisse des quatre roues en se dirigeant tout droit vers l’échappatoire. Quelle bonne idée de l’organisation d’avoir placé les bottes de paille assez loin. Mais ça ne suffit pas, l’AX glisse toujours et se dirige vers les bottes, je crains le pire mais on évite pour quelques centimètres de taper l’avant dans une première puis l’auto pivotera juste avant la deuxième… OUF !!! On revient donc sur nos pas pour reprendre la route de la spéciale. Dur de se reconcentrer mais ça le fait. C’est quand même passé très juste, Merci l’échappatoire, merci les bottes de paille situées loin et merci l’AX qui devait en avoir marre de bouffer du foin et qui l’a évité !!! Au fait, je corrige ma mauvaise foi de la spéciale précédente car ce n’est pas toujours du côté copilote !!! J’aurai préféré que Cédric me le prouve autrement !!! Nous finirons quand même la spéciale sur un rythme élevé. Nous réalisons un 8min 28s 6. En se dirigeant vers la spéciale de Monnières, nous décidons de changer de tactique, plutôt que de rouler à outrance en permanence et de tout perdre à chaque fois dans des erreurs idiotes, on va essayer de baisser légèrement le rythme en restant bien sur la route. Continuer à rouler vite pour garder une certaine concentration mais éviter de prendre des risques inutiles. 5…4…3…2…1…GO !!! Nous partons donc avec une façon de rouler différente, tout au moins pour les parties boueuses (et notamment les croisements) mais sur le reste (qui devient de plus en plus sec), c’est quand même la grosse attaque, mais cette fois, je suis quand même impatient de voir l’état des pneus pluie qui doivent quand même commencer à faire la gueule avec toutes ces parties sèches. Finalement, c’est peut être pas plus mal d’adopter ce rythme car, même en perdant un peu sur la spéciale elle-même, le temps passé à repartir après chaque erreur est évité. Rien à signaler de particulier dans cette spéciale, nous réalisons un 7min 12s 9. Retour à la Beaujoire pour un dernier regroupement et une dernière assistance avant la dernière boucle. Les problèmes d’inondation ont été totalement résolus. Au pointage, chaque voiture qui rentre dans la zone fait penser à une auto qui fait des rallyes terre. Elles sont toutes pleines de boue !!! En sortant du parc, nous apercevons Henrick Jullien avec lequel nous discuterons un petit moment, juste le temps qu’il nous explique les raisons de son abandon : la boite de vitesse a lâché. Nous arrivons donc à l’assistance après un nouveau court regroupement et nous apprenons que nous sommes deuxième de classe à 11s de Frédéric Pacreau, leader. Nous gardons les pneus pluie pour cette dernière boucle, ils ne sont pas tant usés que ça. Toute l’équipe fera son maximum pour redresser et refixer pare choc et ailes. Mais de nouveau, l’assistance est très courte, nous n’aurons même pas le temps de boire un café, et pourtant, ce n’aurait vraiment pas été un luxe avec la fatigue qui commence vraiment à se faire sentir. Sur la liaison menant à Carquefou, on se rend compte que l’on n’a pas eu le temps de regarder le phare droit dont les fixations ont dû être cassés dans le choc. Il est donc pas mal déréglé, mais pire, le capot doit être également tordu car la rampe éclaire très bas. On verra bien, on a plus le choix. De nouveau concentration maximum. 5…4…3…2…1…GO !!! En effet, la rampe éclaire trop bas, j’essaye de m’appliquer au maximum dans les notes pour que Cédric soit confiant, ça fonctionne plutôt bien sur toute la spéciale. Nous avons toujours la même façon de rouler. A outrance sur le sec et en assurant sur le gras et la boue. Plus de frein à main risqué, bref, on essaye de vraiment s’appliquer et tout se passe pour le mieux. Même dans le sous bois de l’arrivée qui nous a fait peur tout le week end, peut être à tort (quoique, finalement pas tant que ça, car ça glissait quand même pas mal, fallait pas rouler plus !). Mais la chose qui me surprend le plus, c’est quand même l’état de la route, cette fois, c’est sur, quatre pneus terre et on faisait un sacré temps (le plus inquiétant, c’est que c’est pas forcément faux !!!). Top : 3min 30s 6. On perd à nouveau un peu de temps mais vu l’état de la route, rien de bien grave. Aller direction Ligné pour la douzième spéciale. 5…4…3…2…1…GO !!! D’entrée de jeu, la rampe qui éclaire trop bas nous gêne pour bien évaluer les distances, surtout que l’on manque de repère, mais on fait avec. En plus, l’état de la route est de pire en pire, c’est simple, pour espérer entrevoir une partie de goudron, il faut que les virages soient séparés d’au moins cent mètres (dur à croire mais véridique !!). Les cordes (si on peut encore appeler ça des cordes) sont de plus en plus creusées et j’ai mal au cœur à chaque fois que l’on est obligé de se jeter dedans. Mais on n’a pas le choix, sinon, c’est dehors !!! On arrive en 7min 58s 7 en n’ayant pas fait d’erreur grossière. Cette fois, nous profitons du point d’essence prévu à la Chapelle Basse Mer, sur la liaison menant au parc de regroupement de Vallet. Cette fameuse longue liaison (quasiment trois quarts d’heure, juste pour le routier) commence à faire ressentir ma fatigue, je ne dis rien mais je n’en pense pas moins, je commence même à avoir du mal à me concentrer sur la route… Aller, on se remotive !! Nous verrons les temps au parc de regroupement. Nous sommes repassés devant pour quatre secondes. En effet, on réalise les deux temps de classes avec respectivement 6s8 et 8s3 (en 5,2 et 11,1 Kms) sur Frédéric Pacreau. Nous nous dirigeons vers la spéciale de Vallet. 5…4…3…2…1…GO !!! Bon, on va vraiment avoir l’impression que je me lamente et que j’exagère mais c’est encore pire que dans la spéciale précédente, surtout au niveau des cordes, de plus en plus profondes. Je lutte autant contre la fatigue que j’essaye de me concentrer. Ajouté au stress, ça donne une diction des notes perfectible que j’essaye de corriger à chaque fois que je m’en aperçois On roule toujours sur le même rythme, on verra bien. Nous franchissons l’arrivée en 8min 48s 1. Direction maintenant la quatorzième et dernière spéciale de cette finale. Sur la liaison, on parle peu, fatigue, stress sont les maîtres mots !! Des regards et des poignées de main suffisent largement à se comprendre. Aller, on fait l’effort une dernière fois. 5…4…3…2…1…GO !! J’arrête de me lamenter, la route est quasiment dans le même état que la spéciale précédente… Oui, Oui, les conditions sont désastreuses !!! Il faut rouler, mais il faut également rester sur la route. J’ai tellement peur d’un abandon sur une casse mécanique à cause des chocs dans les cordes !! On fait le maximum jusqu’aux derniers mètres… Top : 7min 35s 4. Nous venons de terminer notre première finale de la coupe de France des rallyes. On s’est battu jusqu’au bout pour la victoire. Mais on devra attendre Nantes pour apprendre notre classement. Sur la liaison, j’essaye de réaliser ce qui nous arrive. On s’arrête sur la liaison pour remercier Thierry et Jacco présents à la fin de la spéciale, et qui nous félicitent. Nous arrivons au parc. Je pointe, on rend les transpondeurs. Et je me dirige vers les temps pour constater que nous finissons deuxième de classe N1 à sept petites secondes de Frédéric Pacreau. En effet, malgré notre nouveau meilleur temps de classe dans la dernière spéciale, il nous a repassé dans la spéciale précédente en nous mettant 13s 3. Mais il n’y a vraiment rien à regretter, nous sommes vice champion de France N1 pour notre première participation à une finale et nous finissons juste derrière un local qui a déjà disputé le rallye. La première spéciale du matin et nos erreurs de la deuxième boucle nous prive de la gagne mais nous avons prouvé que nous étions dans le coup, bien que nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous même, cela reste quand même une belle victoire que cette deuxième place derrière un pilote de valeur et pas moins méritant : Frédéric Pacreau. Nous réalisons sept meilleurs temps de classe sur les treize spéciales disputées, finissons 52è au scratch et 20è de groupe. Je suis fatigué mais heureux. Heureux de finir cette finale. Heureux d’être Vice Champion de France. Heureux pour Cédric pour cette performance qui est une juste récompense de sa passion et de son acharnement pour repartir après la sortie de la Durance. Heureux pour toute l’équipe qui a fait le déplacement jusqu’à Nantes et pour tout ceux qui nous ont suivi de chez eux. Mais surtout heureux et fier d’être le copilote de Cédric et de faire partie d’une telle équipe. Je pense à ce moment à un livre, écrit par Anne Chantal Pauwels, copilote émérite notamment de François Delecour au début des années 90, et à un passage particulier que j’ai adapté à mon histoire : « Trois mois de sacrifices pour moi et trois ans pour Cédric, On ne compte plus les heures de travail indénombrables passées à préparer cette finale. Départ de la première spéciale. J’étouffe sous mon casque intégral. Cédric enregistre chacune des notes que je lui annonce. Les liaisons radios n’ont pas le droit de tomber en panne, l’équipe n’a pas le droit de mal serrer une roue, Cédric n’a pas le droit de planter la voiture, je n’ai pas le droit de me planter dans une note, ni pour pointer mon carnet entre 14h 16min 00s et 14h 16min 59s, ni de me tromper sur la liaison, et surtout pas dans la lourde tâche d’annoncer au pilote ce que sera chacun des 2374 virages qui nous sauteront à la gueule pendant ces foutus 130 kilomètres chronométrés… Mais j’ai le rare privilège d’être l’unique témoin de ce qui va se passer dans la voiture de course ». Voilà, légèrement adapté mais reflétant vraiment la passion qui nous anime pour ce sport, cette citation nous correspond vraiment. Pour finir avec ce court ( !!!) résumé, je tiens à remercier tous nos sponsors, toute l’équipe qui est montée à Nantes : Benoit, Tross, Michel, Jacco, Thierry, Simpson, Julie, Pat, Simone, Amélie, Kiko et Manu que je félicite au passage pour leur 22è place et leur 6è place de groupe, tous ceux qui n’ont pas pu monter mais qui nous ont suivi de chez eux : Les parents, Gérard, Eliane et Popo, Pilou, les Manu, Steph Brunier, Seb Ceugnet, Aurélien Blanc, Romu Richaud, Marc, Alex et Damien Hérail… et désolé pour tous ceux que j’oublie. Un grand merci à Cédric de me faire confiance et de m’avoir permis de participer à ma première finale, et chapeau à lui pour s’être adapté aussi vite et bien à toutes ces nouvelles conditions.

    Merci à tous et vivement 2007…



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    Message  rallyman84 Dim 12 Nov 2006 - 19:22

    ppppffffiiiiooouuu:scratch: quel beau résumé que t as fait.... t es courageux pour un truc comme ça!!! bravo et felicitation cheers à vous 2jocolor
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    Message  ROMMATT Dim 12 Nov 2006 - 19:59

    c'est vraiment un beau resumé tres intense et vivant.On sent bien, surtout vers la fin, toute la passion qu'il y a eu et toutes les emotions fortes que vous avez partagées. C'etait ton coeur qui parlait.
    Ce titre de vice champion est une juste recompense pour vous et toutes votre équipe qui comme tout le team FURIOUS est tres fier de vous!!

    ENCORE BRAVO LES CHAMPIONS!!!!!cheers
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    Message  caillou106 Dim 12 Nov 2006 - 20:35

    Merci à vous les gars d'avoir pris le temps de le lire, c'est sympa.
    Et merci pour les compliments Embarassed Embarassed

    A très bientot, Romu, je compte sur toi pour la boite.
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    Message  ROMMATT Dim 12 Nov 2006 - 22:17

    j'essaie d'appeller mon pote demain dans la journee
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    Message  ticticattakatoc Jeu 16 Nov 2006 - 15:59

    beau résumé...

    Comment tu fais pour les faires aussi bien... Laughing

    un peux long a lire mais super
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    Message  Steph Jeu 16 Nov 2006 - 16:17

    chacun son truc...
    il y en a qui sont fort dans les résumés...
    d'autres dans le taté de warning...
    lol!
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    Message  ROMMATT Jeu 16 Nov 2006 - 18:48

    Steph 1- Tic 0
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    Message  phil04.mike Ven 17 Nov 2006 - 21:33

    oui , c vraiement un beau résumé !
    Félicitations pour votre résultat et à bientot .
    oh tic ! comme il t'as tué le steph Laughing
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    Message  Steph Mer 22 Nov 2006 - 22:19

    Comme nous pouvons le constater, il ne répond pas... Sad Serait il bléssé dans sa warning attitude...?

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