Aller, je me suis motivé pour le terminer avant les Vallées, voici le résumé de notre Gap Racing avec Cédric :
Avant le rallye :
Voilà, ça ne fait même pas encore deux semaines que le Trièves est terminé que déjà le Gap arrive à grand pas. Un Gap Racing dont le parcours a été partiellement modifié, le Samedi, deux spéciales au programme : Barcillonnette – Plan de Vitrolles et Neffes. La première est composée d’un début relativement rapide avant d’arriver au croisement de Vitrolles et de rejoindre une dernière partie déjà parcourue l’an dernier. La deuxième est déjà connue car elle était déjà au programme l’an dernier. Le dimanche, une boucle de deux spéciales à parcourir deux fois : Le Laus – Rambaud et Lardier – Fouillouse. Deux spéciales qui ne seront pas vraiment à notre avantage au vu du pourcentage de montée de chacune. Cédric a eu le temps de réviser l’AX après le Trièves et une fois le lavage de la voiture effectué, nous voilà prêt.
Samedi 19 Août :
Une fois les vérifications administratives et techniques passées, nous retrouvons toute l’équipe pour manger. Pour ce rallye, nous ferons assistance commune avec Michel Farnaud et Thierry Giraud sur leur Saxo Kit Car et nous serons juste à côté de Kiko Ganguet et Manu Frison sur leur Clio F2000. Nous aurons le plaisir d’avoir la visite de Dider mon ancien pilote, venu nous encourager avant le départ. Nous aurons pas mal de temps avant de partir car notre heure de départ est … 16h00 !!! Mais ça y est, nous y sommes déjà. Le temps de faire le tour, et également de faire connaissance, de nos concurrents en N1, au nombre de 16 !!! Nous passons par l’assistance avant de rejoindre la première spéciale. Mais très vite, nous nous rendrons compte que notre choix de pneus un peu osé n’allait pas du tout s’avérer payant. En effet, un arrêt de course de près d’une heure allait nous obliger de partir avec nos N30 devant et N20 derrière froid. Mais déjà, Philippe Bugalski, ouvreur de luxe sur ce rallye, allait repasser, ce qui signifiait que la course repartait. Le temps de se reconcentrer et nous voilà au départ. 5…4…3…2…1… GO !!! Le départ en descente se fera prudemment car les pneus froids ne permettent pas d’appuyer l’auto comme il faut. Le gauche avant le premier village sera négocié tout en glisse et je n’aurais pas mis grand chose entre la voiture et le panneau. Mais heureusement, l’auto commence à réagir assez sainement avant la partie (très !!!) rapide. Malgré la vitesse, j’aurais le temps de voir la maman de Cédric accompagnée de sa petite sœur et de sa cousine, toutes les trois venues nous encourager. Très vite, nous arrivons à l’épingle de Vitrolles ; en recos nous avons longuement réfléchis pour savoir si il fallait « câbler » ou pas : le gain de temps à espérer était d’environ trois secondes mais un tête à queue pouvait nous en faire perdre plus de dix. Autre point à prendre en compte, le frein à main n’est pas du tout le point fort des AX gti et de plus Cédric, qui m’affirme ne pas être un grand habitué de cette technique, ne s’en est plus servi depuis la Sainte Baume et c’était pour se sortir d’une situation difficile. Mais le temps de la réflexion est fini, maintenant il va falloir agir. Et bien pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude, c’est vraiment réussi, l’auto se place juste pile poil, et la perte de temps est quasi inexistante : Chapeau !!! La fin de la spéciale est toujours relativement sale et glissante et déjà, nous sommes à l’arrivée. Nous partons premier des N1, ce qui nous empêchent de connaître notre position à la classe. Mais au vu des temps des A5 partis devant nous, nous ne devrions pas être trop mal. Nous arrivons à l’assistance et l’objectif principal est de remettre les N00 derrière pour éviter de revivre le même problème que lors de la première spéciale, à savoir partir avec des pneus froids et longs à chauffer. Nous apprenons que Michel, Thierry, Kiko et Manu réalisent un joli début de rallye en réalisant respectivement les 5è et 8è temps. Nous prenons connaissance des temps de nos concurrents au parc de regroupement qui suit. Nous réalisons le meilleur temps de classe, à la 26è place au général. Nous devançons pour l’instant Romuald Richaud et David Berard. Direction maintenant Neffes pour la deuxième spéciale. Une nouvelle fois, un arrêt de course, dû entre autre à la sortie de route du leader David Fazio, nous fera un peu attendre au départ. Enfin, nous sommes sur la ligne de départ. 5…4…3…2…1… GO !!! La première partie de la spéciale en montée nous permettra de chauffer les pneus même si les N00 à l’arrière permettent dès le début de bien appuyer la voiture. Le rythme est soutenu est Cédric s’applique à bien rester propre. La bosse du croisement sera sacrifiée. La descente se passera très bien malgré quelques glisses un peu exagérées mais qui se finiront très bien. Déjà nous sommes à l’arrivée et j’ai du mal à croire au temps affiché sur ma montre. En effet, cela voudrait dire que nous améliorons le temps de Cédric de l’an dernier de 5s. Mais dès le point stop, notre chrono sera confirmé, nous réalisons donc le meilleur temps de classe et le 22è temps scratch en 5 min 24 s. Nous sommes très satisfait de cette journée et nous rentrons au parc à la 23è place. A la classe, Aurélien Blanc est deuxième juste devant les frères Hérail : Damien 3è et Alex 4è. Michel et Thierry, qui terminent l’étape par un 3è temps sont ce soir à une très belle 3è place, trois secondes devant Kiko et Manu. Maintenant, une bonne nuit de sommeil va nous faire le plus grand bien.
Dimanche 20 Août :
Nous partons donc peu avant huit heures pour cette deuxième journée de course. Après un passage à l’assistance pour tout vérifier, nous partons direction Lardier pour la première spéciale. Nous partons juste derrière une 206 super 1600, et nous pouvons admirer son départ vu de derrière : impressionnant. C’est à nous d’être sur la ligne, un dernier moment pour se concentrer et relire les premières notes…5…4…3…2…1…GO !!! L’objectif est de rester le plus propre possible dans la montée pour ne pas perdre notre élan, et ça se passe plutôt bien, le rythme est toujours soutenu, et déjà nous arrivons au croisement. Cédric câble pour légèrement enrouler le virage mais les N00 derrière empêchent l’AX de glisser à souhait. C’est pas grave, la perte de temps est limitée. La descente, rapide, se passe bien malgré un virage rentré un peu tôt. La dernière épingle gauche se passera en glisse au frein à main (ce n’était donc pas un hasard la veille !!!) et déjà nous sommes à l’arrivée. Nous réalisons le meilleur temps de classe et le 25è temps scratch en 3 min 29 s 5. Aurélien Blanc et Damien Hérail complètent le podium de la classe dans cette première spéciale dominicale. Michel réalise le 4è temps et Kiko le 6è. Direction maintenant l’assistance avant d’aller disputer la spéciale du Laus. Nous arrivons au départ de cette spéciale que nous craignons un peu. Nous allons essayer de nous appliquer autant qu’en début de journée. 5…4…3…2…1…GO !!! Comme prévu, la montée se fera en appliquant notre stratégie, bien favoriser les relances. Mais dès le sommet, Cédric pourra un peu plus se lâcher dans la descente. Et cela se sent, la bosse nous jette un peu plus loin que prévu mais tout va bien. Nous arrivons déjà à l’épingle pour aborder la nouvelle partie de cette spéciale. Nous la passons proprement mais quand nous ressortons du virage, le moteur s’emballe et je comprends vite que c’est un problème de boîte. Les secondes s’envolent mais nous nous rendons compte qu’il s’agit en fait du levier de vitesse qui s’est déboîté, je connais ce problème pour l’avoir déjà eu lors de mon premier rallye avec Didier. Je lui dis de bien appuyer sur le levier pour pouvoir repasser une vitesse, ce qui fonctionne, mais en voulant passer la deux, le levier se sort de nouveau, nous nous arrêtons encore deux fois pour remettre une vitesse jusqu’au moment où nous décidons de rester en deux pour toute la montée. Nous passerons la trois sur le plateau et nous y resterons jusqu’à l’arrivée. Nous manquons d’ailleurs de peu de tirer droit dans un virage, Cédric devant à la fois tenir le levier (je suis trop loin dans le siège pour le tenir) et tourner. Enfin, nous arrivons. Il est très déçu car jusqu’à présent, cela se passait à merveille, de plus, l’intermédiaire que j’ai pu prendre à l’épingle qui correspondait à l’arrivée de l’an dernier nous indiquait que nous améliorons son temps de l’an dernier d’environ neuf secondes. Nous ne sommes pas encore au courant du temps que nous avons perdu par rapport aux autres mais la voiture qui partait derrière nous arrivant peu après au point stop, nous ne sommes pas vraiment rassurée. Nous arrivons à l’assistance pour pouvoir réparer tout ça et toute l’équipe va tout mettre en œuvre pour nous trouver une solution au top. Merci à eux qui ont été parfaits tout le week end. Nous prenons la direction du parc de regroupement où nous pourrons enfin prendre connaissance des temps de la spéciale. En 7 min 01 s 8, nous réalisons le 59è temps scratch et le 5è temps de classe à onze secondes d’Aurélien Blanc, l’auteur du meilleur temps. Le mal est moindre et même si nous dégringolons à la 33è place au général, nous sommes toujours en course et en tête de la classe, il n’y a pas à se plaindre. Direction Lardier pour la cinquième spéciale du rallye. 5…4…3…2…1…GO !!! Le rythme est encore plus élevé qu’au premier passage, et la montée se déroulera très bien. Le croisement ne sera pas mieux négocié !!! Mais la descente se passera très bien. Nous ne câblons pas dans la dernière épingle gauche, ce qui nous fera sortir un peu large et perdre un peu de temps. Nous perdons donc un peu de temps sur notre premier passage malgré l’impression d’avoir roulé plus vite. La route était peut être un peu plus sale et fondue car même si nous perdons un peu de temps dans l’épingle, tout le monde ou presque est dans notre cas, c’est à dire peu de personne ont amélioré leur temps. Nous réalisons le temps de classe et le 25è temps au général en 3 min 30 s 6. Aurélien Blanc a malheureusement été mis hors course pour avoir pointé hors délai au départ de la deuxième étape. C’est dommage, il méritait cette deuxième place. Dans cette spéciale, le podium de classe est complété par Romuald Richaud et Damien Hérail. Nous passons à l’assistance avant de nous diriger vers Le Laus où nous espérons améliorer notre temps !!! Mais la sortie d’un ouvreur nous permettra de parler avec les équipages qui nous entourent. Nous nous concentrons une dernière fois pour éviter les erreurs idiotes dans la dernière spéciale. Le rythme est le même qu’au premier passage et la bosse sera un peu assurée. Mais déjà nous arrivons à l’épingle maudite. Cédric sacrifie vraiment le passage de la première et la montée se passe très bien, toujours aussi propre. Nous nous amuserons sur le plateau en assurant le passage où l’ouvreur est sorti (de l’huile était présente sur la route à cet endroit) ; ça y est, nous sommes à l’arrivée. Gros soulagement et une bouffée de bonheur total envahit la voiture. Nous réalisons le temps de classe en 6 min 32 s 8, soit le 17è temps scratch. Une poignée de main à Jacco et Pilou venu au point stop nous attendre. Nous sommes donc remontés à la 27è place au scratch, 12è au groupe et premier de classe devant Damien Hérail et Romuald Richaud. En rentrant sur Tallard, je suis un peu ailleurs, sur un nuage en repensant à ce super week end. Après deux années de malchance, le Gap Racing réussit enfin à Cédric mais ce rallye lui a surtout permis de retrouver confiance, de reprendre son rythme et de continuer à apprendre la voiture. Pour finir, et ça me tient beaucoup à cœur, je voudrai remercier, en m’excusant auprès des personnes que j’oublie, les sponsors, toutes l’équipe d’assistance : Guillaume, Tross, Jacco, Pilou, mes parents, Simone la maman de Cédric, Amélie sa petite sœur, Michel et Thierry (que je félicite pour leur très belle 5è place), Sandrine Farnaud et Pauline pour les photos, Didier qui est venu nous voir Samedi, Julie, Benoît qui nous a soutenu à distance et, même si je sais qu’il n’aime pas, je tiens à remercier et à féliciter Cédric pour sa victoire de classe et son coup de volant.
Merci à tous et vivement la suite…
Désolé pour la longueur !!
A ce week end.
Yannick
Avant le rallye :
Voilà, ça ne fait même pas encore deux semaines que le Trièves est terminé que déjà le Gap arrive à grand pas. Un Gap Racing dont le parcours a été partiellement modifié, le Samedi, deux spéciales au programme : Barcillonnette – Plan de Vitrolles et Neffes. La première est composée d’un début relativement rapide avant d’arriver au croisement de Vitrolles et de rejoindre une dernière partie déjà parcourue l’an dernier. La deuxième est déjà connue car elle était déjà au programme l’an dernier. Le dimanche, une boucle de deux spéciales à parcourir deux fois : Le Laus – Rambaud et Lardier – Fouillouse. Deux spéciales qui ne seront pas vraiment à notre avantage au vu du pourcentage de montée de chacune. Cédric a eu le temps de réviser l’AX après le Trièves et une fois le lavage de la voiture effectué, nous voilà prêt.
Samedi 19 Août :
Une fois les vérifications administratives et techniques passées, nous retrouvons toute l’équipe pour manger. Pour ce rallye, nous ferons assistance commune avec Michel Farnaud et Thierry Giraud sur leur Saxo Kit Car et nous serons juste à côté de Kiko Ganguet et Manu Frison sur leur Clio F2000. Nous aurons le plaisir d’avoir la visite de Dider mon ancien pilote, venu nous encourager avant le départ. Nous aurons pas mal de temps avant de partir car notre heure de départ est … 16h00 !!! Mais ça y est, nous y sommes déjà. Le temps de faire le tour, et également de faire connaissance, de nos concurrents en N1, au nombre de 16 !!! Nous passons par l’assistance avant de rejoindre la première spéciale. Mais très vite, nous nous rendrons compte que notre choix de pneus un peu osé n’allait pas du tout s’avérer payant. En effet, un arrêt de course de près d’une heure allait nous obliger de partir avec nos N30 devant et N20 derrière froid. Mais déjà, Philippe Bugalski, ouvreur de luxe sur ce rallye, allait repasser, ce qui signifiait que la course repartait. Le temps de se reconcentrer et nous voilà au départ. 5…4…3…2…1… GO !!! Le départ en descente se fera prudemment car les pneus froids ne permettent pas d’appuyer l’auto comme il faut. Le gauche avant le premier village sera négocié tout en glisse et je n’aurais pas mis grand chose entre la voiture et le panneau. Mais heureusement, l’auto commence à réagir assez sainement avant la partie (très !!!) rapide. Malgré la vitesse, j’aurais le temps de voir la maman de Cédric accompagnée de sa petite sœur et de sa cousine, toutes les trois venues nous encourager. Très vite, nous arrivons à l’épingle de Vitrolles ; en recos nous avons longuement réfléchis pour savoir si il fallait « câbler » ou pas : le gain de temps à espérer était d’environ trois secondes mais un tête à queue pouvait nous en faire perdre plus de dix. Autre point à prendre en compte, le frein à main n’est pas du tout le point fort des AX gti et de plus Cédric, qui m’affirme ne pas être un grand habitué de cette technique, ne s’en est plus servi depuis la Sainte Baume et c’était pour se sortir d’une situation difficile. Mais le temps de la réflexion est fini, maintenant il va falloir agir. Et bien pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude, c’est vraiment réussi, l’auto se place juste pile poil, et la perte de temps est quasi inexistante : Chapeau !!! La fin de la spéciale est toujours relativement sale et glissante et déjà, nous sommes à l’arrivée. Nous partons premier des N1, ce qui nous empêchent de connaître notre position à la classe. Mais au vu des temps des A5 partis devant nous, nous ne devrions pas être trop mal. Nous arrivons à l’assistance et l’objectif principal est de remettre les N00 derrière pour éviter de revivre le même problème que lors de la première spéciale, à savoir partir avec des pneus froids et longs à chauffer. Nous apprenons que Michel, Thierry, Kiko et Manu réalisent un joli début de rallye en réalisant respectivement les 5è et 8è temps. Nous prenons connaissance des temps de nos concurrents au parc de regroupement qui suit. Nous réalisons le meilleur temps de classe, à la 26è place au général. Nous devançons pour l’instant Romuald Richaud et David Berard. Direction maintenant Neffes pour la deuxième spéciale. Une nouvelle fois, un arrêt de course, dû entre autre à la sortie de route du leader David Fazio, nous fera un peu attendre au départ. Enfin, nous sommes sur la ligne de départ. 5…4…3…2…1… GO !!! La première partie de la spéciale en montée nous permettra de chauffer les pneus même si les N00 à l’arrière permettent dès le début de bien appuyer la voiture. Le rythme est soutenu est Cédric s’applique à bien rester propre. La bosse du croisement sera sacrifiée. La descente se passera très bien malgré quelques glisses un peu exagérées mais qui se finiront très bien. Déjà nous sommes à l’arrivée et j’ai du mal à croire au temps affiché sur ma montre. En effet, cela voudrait dire que nous améliorons le temps de Cédric de l’an dernier de 5s. Mais dès le point stop, notre chrono sera confirmé, nous réalisons donc le meilleur temps de classe et le 22è temps scratch en 5 min 24 s. Nous sommes très satisfait de cette journée et nous rentrons au parc à la 23è place. A la classe, Aurélien Blanc est deuxième juste devant les frères Hérail : Damien 3è et Alex 4è. Michel et Thierry, qui terminent l’étape par un 3è temps sont ce soir à une très belle 3è place, trois secondes devant Kiko et Manu. Maintenant, une bonne nuit de sommeil va nous faire le plus grand bien.
Dimanche 20 Août :
Nous partons donc peu avant huit heures pour cette deuxième journée de course. Après un passage à l’assistance pour tout vérifier, nous partons direction Lardier pour la première spéciale. Nous partons juste derrière une 206 super 1600, et nous pouvons admirer son départ vu de derrière : impressionnant. C’est à nous d’être sur la ligne, un dernier moment pour se concentrer et relire les premières notes…5…4…3…2…1…GO !!! L’objectif est de rester le plus propre possible dans la montée pour ne pas perdre notre élan, et ça se passe plutôt bien, le rythme est toujours soutenu, et déjà nous arrivons au croisement. Cédric câble pour légèrement enrouler le virage mais les N00 derrière empêchent l’AX de glisser à souhait. C’est pas grave, la perte de temps est limitée. La descente, rapide, se passe bien malgré un virage rentré un peu tôt. La dernière épingle gauche se passera en glisse au frein à main (ce n’était donc pas un hasard la veille !!!) et déjà nous sommes à l’arrivée. Nous réalisons le meilleur temps de classe et le 25è temps scratch en 3 min 29 s 5. Aurélien Blanc et Damien Hérail complètent le podium de la classe dans cette première spéciale dominicale. Michel réalise le 4è temps et Kiko le 6è. Direction maintenant l’assistance avant d’aller disputer la spéciale du Laus. Nous arrivons au départ de cette spéciale que nous craignons un peu. Nous allons essayer de nous appliquer autant qu’en début de journée. 5…4…3…2…1…GO !!! Comme prévu, la montée se fera en appliquant notre stratégie, bien favoriser les relances. Mais dès le sommet, Cédric pourra un peu plus se lâcher dans la descente. Et cela se sent, la bosse nous jette un peu plus loin que prévu mais tout va bien. Nous arrivons déjà à l’épingle pour aborder la nouvelle partie de cette spéciale. Nous la passons proprement mais quand nous ressortons du virage, le moteur s’emballe et je comprends vite que c’est un problème de boîte. Les secondes s’envolent mais nous nous rendons compte qu’il s’agit en fait du levier de vitesse qui s’est déboîté, je connais ce problème pour l’avoir déjà eu lors de mon premier rallye avec Didier. Je lui dis de bien appuyer sur le levier pour pouvoir repasser une vitesse, ce qui fonctionne, mais en voulant passer la deux, le levier se sort de nouveau, nous nous arrêtons encore deux fois pour remettre une vitesse jusqu’au moment où nous décidons de rester en deux pour toute la montée. Nous passerons la trois sur le plateau et nous y resterons jusqu’à l’arrivée. Nous manquons d’ailleurs de peu de tirer droit dans un virage, Cédric devant à la fois tenir le levier (je suis trop loin dans le siège pour le tenir) et tourner. Enfin, nous arrivons. Il est très déçu car jusqu’à présent, cela se passait à merveille, de plus, l’intermédiaire que j’ai pu prendre à l’épingle qui correspondait à l’arrivée de l’an dernier nous indiquait que nous améliorons son temps de l’an dernier d’environ neuf secondes. Nous ne sommes pas encore au courant du temps que nous avons perdu par rapport aux autres mais la voiture qui partait derrière nous arrivant peu après au point stop, nous ne sommes pas vraiment rassurée. Nous arrivons à l’assistance pour pouvoir réparer tout ça et toute l’équipe va tout mettre en œuvre pour nous trouver une solution au top. Merci à eux qui ont été parfaits tout le week end. Nous prenons la direction du parc de regroupement où nous pourrons enfin prendre connaissance des temps de la spéciale. En 7 min 01 s 8, nous réalisons le 59è temps scratch et le 5è temps de classe à onze secondes d’Aurélien Blanc, l’auteur du meilleur temps. Le mal est moindre et même si nous dégringolons à la 33è place au général, nous sommes toujours en course et en tête de la classe, il n’y a pas à se plaindre. Direction Lardier pour la cinquième spéciale du rallye. 5…4…3…2…1…GO !!! Le rythme est encore plus élevé qu’au premier passage, et la montée se déroulera très bien. Le croisement ne sera pas mieux négocié !!! Mais la descente se passera très bien. Nous ne câblons pas dans la dernière épingle gauche, ce qui nous fera sortir un peu large et perdre un peu de temps. Nous perdons donc un peu de temps sur notre premier passage malgré l’impression d’avoir roulé plus vite. La route était peut être un peu plus sale et fondue car même si nous perdons un peu de temps dans l’épingle, tout le monde ou presque est dans notre cas, c’est à dire peu de personne ont amélioré leur temps. Nous réalisons le temps de classe et le 25è temps au général en 3 min 30 s 6. Aurélien Blanc a malheureusement été mis hors course pour avoir pointé hors délai au départ de la deuxième étape. C’est dommage, il méritait cette deuxième place. Dans cette spéciale, le podium de classe est complété par Romuald Richaud et Damien Hérail. Nous passons à l’assistance avant de nous diriger vers Le Laus où nous espérons améliorer notre temps !!! Mais la sortie d’un ouvreur nous permettra de parler avec les équipages qui nous entourent. Nous nous concentrons une dernière fois pour éviter les erreurs idiotes dans la dernière spéciale. Le rythme est le même qu’au premier passage et la bosse sera un peu assurée. Mais déjà nous arrivons à l’épingle maudite. Cédric sacrifie vraiment le passage de la première et la montée se passe très bien, toujours aussi propre. Nous nous amuserons sur le plateau en assurant le passage où l’ouvreur est sorti (de l’huile était présente sur la route à cet endroit) ; ça y est, nous sommes à l’arrivée. Gros soulagement et une bouffée de bonheur total envahit la voiture. Nous réalisons le temps de classe en 6 min 32 s 8, soit le 17è temps scratch. Une poignée de main à Jacco et Pilou venu au point stop nous attendre. Nous sommes donc remontés à la 27è place au scratch, 12è au groupe et premier de classe devant Damien Hérail et Romuald Richaud. En rentrant sur Tallard, je suis un peu ailleurs, sur un nuage en repensant à ce super week end. Après deux années de malchance, le Gap Racing réussit enfin à Cédric mais ce rallye lui a surtout permis de retrouver confiance, de reprendre son rythme et de continuer à apprendre la voiture. Pour finir, et ça me tient beaucoup à cœur, je voudrai remercier, en m’excusant auprès des personnes que j’oublie, les sponsors, toutes l’équipe d’assistance : Guillaume, Tross, Jacco, Pilou, mes parents, Simone la maman de Cédric, Amélie sa petite sœur, Michel et Thierry (que je félicite pour leur très belle 5è place), Sandrine Farnaud et Pauline pour les photos, Didier qui est venu nous voir Samedi, Julie, Benoît qui nous a soutenu à distance et, même si je sais qu’il n’aime pas, je tiens à remercier et à féliciter Cédric pour sa victoire de classe et son coup de volant.
Merci à tous et vivement la suite…
Désolé pour la longueur !!
A ce week end.
Yannick