Voici avec un peu de retard, du à un emploi du temps chargé, mon résumé de fayence :
Avant le rallye :
Une fois de plus, pas de répit, à peine le rallye des Vallées terminé, nous voici, deux semaines plus tard engagés au rallye Pays de Fayence. Cette fois, nous découvrons tous les deux le rallye. Parcours sympa, et assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Trois spéciales différentes sont au programme, une première, que l’on va parcourir quatre fois dans le rallye, longue d’environ quatre kilomètres, et qui se décompose en deux parties. Le début, assez sinueux et en montée précède une partie très rapide jusqu’à l’arrivée. Le revêtement, assez récent, d’enrobé n’offre habituellement pas un grip extraordinaire. On verra bien. La deuxième spéciale, à parcourir qu’une fois, est en descente au début, suivi d’une arrivée au plat. Toujours assez rapide, mais avec un goudron qui devrait offrir plus de grip, ce tronçon est assez dur à noter avec pas mal d’enchaînement de virages, des bosses, bref pas facile. L’arrivée de cette spéciale se trouve juste avant le joli lac de Saint Cassien. Enfin, dernière spéciale, longue d’un peu plus de cinq kilomètres, elle est en montée jusqu’à la célèbre bosse de Tanneron, avant d’attaquer une petite descente puis une dernière montée vers l’arrivée. Le début est assez rapide avec quelques relances puis de nouveaux des enchainements sans trop de distance entre les virages et une dernière partie assez rapide vers l’arrivée. Le revêtement est le même que la précédente car elles se situent toutes les deux dans la continuité de la même route. Ce rallye s’est préparé d’une façon assez particulière, déjà, nous trouverons un fourgon d’assistance, gentiment prêté par la famille Hérail, au dernier moment. Puis, une grosse erreur de ma part ne va pas nous mettre en entière confiance. En effet, après avoir étudié le règlement, je n’ai pas remarqué qu’il y avait beaucoup de risque que l’on parte de nuit dans la dernière spéciale du Samedi. L’heure de départ de la première auto, 17h20, ajouté aux arrêts de course fréquents en régional et à notre gros numéro (le 167) font qu’il faudrait pas mal de chance pour que l’on parte de jour. Jusque là, le souci pourrait être résolu par une rampe, mais le manque de temps avait empêché de refaire le faisceau et les fixations de la rampe sur la nouvelle AX. J’aurai donc juste permis à Cédric de partir encore un peu moins en confiance. De plus, vu que l’on descendait le Vendredi soir et que l’assistance amenait le fourgon et la voiture Samedi matin, ce n’était pas possible d’y remédier car nous étions déjà Jeudi soir. Fort heureusement, Tross, Jacco et le père à Cédric ont été, une nouvelle fois, au top en venant monter et mettre en place le faisceau de la rampe la veille du rallye. Un gros merci à eux d’avoir réparé mon erreur. Quant à nous, nous arrivons, avec Cécé et Amélie, pile à l’heure au camping après un trajet pour le moins… rendu glissant par la pluie depuis ce matin. Le temps de s’installer dans le bungalow…exotique et nous voilà prêt pour une bonne nuit de repos.
Samedi 16 Septembre :
La pluie ne s’est toujours pas arrêté et ce n’est pas la confiance des grands jours. Un petit incident à l’arrivée du fourgon n’arrangera pas les choses mais c’est comme ça. Nous collerons les autocollants sous la pluie, ou plutot sous la tonnelle prêtée par Michel Farnaud. La voiture est dans le parc, plus qu’à retrouver toute l’équipe et à retourner au camping pour l’attente traditionnelle avant le départ. L’assistance sur ce rallye sera assurée par Benoit dit Capitaine Flam, Yoann dit La Science, mes parents et Amélie. Nous sommes cinq engagés en N1, et seul équipage haut alpin engagé au rallye. C’est d’ailleurs particulier de se retrouver un peu seul, sans personne que l’on connaît ou presque au parc fermé. Nous partons donc tout à la fin, seul deux voitures partent derrière. Après le départ du Parc, une rapide assistance pour les dernière vérifications et nous nous dirigeons vers la spéciale de Seillans. Un arrêt de course nous permettra (comme souvent sur la première étape d’un régional) de faire la connaissance de nos concurrents. Très bonne ambiance dans la classe N1, mais déjà, fini de discuter, il faut se reconcentrer pour prendre le départ. 5…4…3…2…1…GO !!! C’est parti et dès le début, les nombreuses traces sur la route nous rappelle que cette spéciale, qui peut paraître anodine est pleine de piège. J’annonce un peu trop tard le double droite sur le pont, et l’on perd un peu de temps. Nous attaquons la partie rapide, et la, c’est impressionnant, une longue partie tout à fond avant d’arriver sur quelques virages plus serrés (mais quand même en quatre et en trois pour le moins rapide)… Cœur sensible, s’abstenir !!! C’est à ce moment que le joint de pare brise de mon côté décide de se faire la malle en claquant dans tous les sens dans ma vitre. Du coup, je serai pas au top dans les notes sur la fin mais ça y est, nous arrivons. Nous réalisons un 2min 13s 2. Au point stop, on nous dit que ça doit pas être trop mal. Nous verrons au parc de regroupement. Arrivé à Montauroux, avant le parc, nous prenons connaissance des temps de nos concurrents, nous réalisons le temps de classe 5s 7 devant Maxime Burani sur une 205 ex Fred Godano, 12s devant Cyril Casana et Gilles Massarotto, tous deux sur 205 rallye également et 20s devant Fabrice Massard. Direction maintenant la spéciale des Marjoris, nous profiterons d’ailleurs de la liaison pour vérifier les notes de l’épreuve de Saint Cassien que nous disputerons demain. Après un nouvel arrêt de course, plus court, nous nous reconcentrons pour prendre le départ. 5…4…3…2…1…GO !!! Le début de la spéciale se déroule plutôt bien, avec pas mal de grip, mais très vite, les choses se gâtent, le grip devient très aléatoire, un passage où on pourra vraiment appuyer l’auto sera suivi d’une partie très glissante. En plus, je ne suis pas du tout au top dans les notes, loin de là !!! Le tout combiné nous fera prendre un faux rythme qui va amener pas mal de petites erreurs, plus ou moins grave, et synonyme de pertes de temps inévitables. Une vitesse ratée sera suivie d’une méchante glisse, les roues dans le fossé, sur un virage boueux manquera de peu de nous envoyer en tonneau, heureusement que Cédric n’a rien lâché !!! L’arrivée commençait à se faire languir, juste le temps de passer sur une belle plaque d’huile qui nous offre une adhérence digne d’ « Hollyday on Ice » . C’est pas souvent mais le passage de la ligne sonnait comme une délivrance !! Nous réalisons un 3min 02s 8. Ce qui nous donne notre deuxième meilleur temps de classe consécutif avec 9s d’avance sur Cyril Casana, 12s sur Maxime Burani (sorti au même endroit que nous !!), un peu plus de 12s sur Gilles Massarotto et 29s sur Fabrice Massard. Mais nous ne connaissons absolument pas notre classement au général car nous n’avons vu aucune feuille de temps. Un passage à l’assistance pour monter la rampe (et embaucher au passage Manu, venu nous supporter) et direction la dernière spéciale de cette journée, Seillans. C’est sûr que nous allons partir de nuit, enfin, ça aurait dû être sur quand nous ne la disputerons pas en course, le retard accumulé oblige la direction de course à prendre la décision de la faire en liaison. En rentrant au parc fermé, nous croisons une Audi pulvérisé sur la route, ça fait froid dans le dos. Nous rentrons l’auto au parc et ne connaissons toujours pas notre classement scratch. Tant pis, nous viendrons demain pour le départ des premiers. Une bonne soirée de détente nous attend, et j’essaye de me remettre tant bien que mal de ma contre performance. Je me coucherai donc déçu de moi, en espérant faire mieux demain.
Dimanche 17 Septembre :
En cette matinée dominicale, le soleil est de mise, mais de nombreux nuages nous mettent le doute sur la suite des caprices éventuels de la météo. Mais les locaux nous rassurent vite en disant que les risques de pluies sont moindres. Nous arrivons au par cet prenons connaissance de notre classement. La surprise est très agréable, nous sommes en effet 22è au scratch. Visiblement le temps forfaitaire ne nous a pas pénalisé. Nous partons juste devant le sympathique équipage de la 205 F2000-12, à savoir David et Céline Fernandez (qui rappelons le, reviennent d’une très belle perf aux Vallées où ils avaient fini deuxième derrière Steph Brunier). Direction donc l’assistance pour enlever la rampe avant de se diriger vers la première spéciale de la matinée, à savoir Saint Cassien des bois – Les Majoris. Aujourd’hui, les relief est bien moins à notre avantage qu’hier mais nous allons surtout essayer de nous appliquer à nous améliorer et à corriger les erreurs d’hier. 5…4…3…2…1…GO !!! Mais d’entrée, ça glisse pas mal, et on rentre trot top dans les virages. De mon côté, ça ne s’arrange pas dans les notes, j’ai tellement peur d’être trop tard dans les notes que j’annonce bien trop tot !! La bosse se passera prudemment, et dans la descente, nous voyons un drapeau indiquant un changement d’adhérence dû à l’huile. Mais après quatre ou cinq virages, rien, c’est au moment que l’on commence à ne plus se méfier qu’on arrive sur l’huile. Nous le verrons grâce aux traces de frein au sol puis à l’aide d’un spectateur qui l’indiquait. Mais c’était déjà trop tard, l’auto part en glisse et l’on manque de peu de finir contre le rocher mais heureusement, la glisse la ralentit, plus qu’à remettre la deux et à repartir. Nous franchissons l’arrivée, qui a été légèrement avancée, en 4min 15s 3. Soit le 43è temps scratch et le meilleur temps de classe. Un peu moins de douze secondes devant le trio de 205 rallye, tous les trois se tenant en trois dxièmes. La deuxième AX suit à 23s de notre temps. Direction l’assistance avant de partir en direction de Seillans que l’on a déjà parcourue hier et sur laquelle on a donc des repères. Au départ, on fait vraiment l’effort de se concentrer. 5…4…3…2…1…GO !! D’entrée, ça paye, je me sens bien mieux dans les notes et je le ressens dans la façon de piloter de Cédric, il n’est plus hésitant comme ça pouvait être le cas quand j’annonçais trop tôt. Juste une petite erreur de ma part au niveau du passage du pont mais c’est moindre mal. Il se permet même quelques passages optimistes, le tout sans prendre de risques et ça c’est important. La partie rapide sera passée très vite : que du bonheur !!! A l ‘arrivée, nous sommes tous les deux satisfaits de la correction de nos erreurs respectives. Nous réalisons le 51è temps en 2min 12s 8. L’amélioration n’est pas flagrante mais il ne faut pas oublier que la longueur du parcours est de 3,53 kms. Maxime Burani est une nouvelle fois le plus proche, à 5s 8. De nouveau, nous aurons un parc de regroupement à Montauroux, le temps de faire connaissance des équipages qui nous entourent, c’est sympa de voir un peu des nouvelles têtes. De nouveau un passage à l’assistance, image sympa : nous rentrons au parc lorsque Juha Kankkunen, quadruple champion du monde des rallyes, et ouvreur de luxe, en sort. Après les contrôles habituels, effectués de mains de maître par Yo, Ben et Roro, et « l’assistance de l’équipage » également au top de la part d’Amélie et de Lili. Nous repartons vers la spéciale de Saint Cassien pour la dernière boucle du rallye. On essaye à nouveau de bien se concentrer. 5…4…3…2…1…GO !! Le début se passe mieux, tous les passages boueux ou glissants sont assurés, c’est pas le jeu de casser la voiture maintenant. Le passage de l’huile sera mieux négocié, prudemment. Mais malgré tout, ce n’est pas la forme des grands jours dans les notes malgré une petite amélioration par rapport au premier passage . Nous améliorons notre temps de 2s en réalisant un 4min 13s 4, soit le 49è temps et le premier de classe 12s devant Maxime Burani. Aller, direction maintenant Seillans pour la septième et dernière spéciale. Objectif, rentrer l’auto, essayer de rester concentré et se faire plaisir dans cette spéciale à sensations. Un petit arrêt de course dû à l’abandon de Pierre Puppo sur la ligne et c’est à nous de nous présenter au départ. La commissaire en poste, très sympa d’ailleurs, me rend le carnet. 5…4…3…2…1…GO !! On s’applique bien à retrouver l’osmose qui n’a pas été vraiment présente pendant le rallye, et ça revient. Je me sens bien dans les notes et lui dans son pilotage, le rythme est élevé mais sans aucune prise de risque. On se régale, la partie rapide quasiment en fond de 5 est toujours autant impressionnante, tout tremble dans la voiture, que du bonheur. Mais déjà, nous approchons l’arrivée de cette courte spéciale. Top, 2min 13s 5, pour la dernière, on perd 1 dixième au kil par rapport à notre premier passage mais c’était pas vraiment le jeu de rouler plus. Grosse satisfaction d’être à l’arrivée d’un week end qui n’avait pas commencer de la meilleur des façons qu’il soit. Direction le parc pour rentrer la voiture et souffler un peu. Bilan du rallye, nous réalisons tous les meilleurs temps de classe en finissant 59s devant Maxime Burani, 1min 10s devant Cyril Casana, 1min 10s 5 devant Gilles Massarotto et 2min 6s devant Fabrice Massard. Sinon, nous finissons 34è au général sur 115 voitures qui sont rentrées au parc, et 8è du groupe sur 36 à l’arrivée. Je retiendrai de ce week end la super mentalité dans la classe et un rallye au parcours particulier mais sympa. Enfin, un grand Merci aux sponsors, à Tross, Jacco et le père à Cécé pour le montage de la rampe, à Capitaine Flam, La Science, Amélie, Les Parents pour l’assistance au top tout le week end, à Juju d’être passée faire un coucou les deux jours, à Manu venu nous voir et que l’on a embauché, et surtout à Cédric pour son indulgence dans la voiture tout le week end, malgré un copilote perfectible…
A bientot les furious.
Yannick
Avant le rallye :
Une fois de plus, pas de répit, à peine le rallye des Vallées terminé, nous voici, deux semaines plus tard engagés au rallye Pays de Fayence. Cette fois, nous découvrons tous les deux le rallye. Parcours sympa, et assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Trois spéciales différentes sont au programme, une première, que l’on va parcourir quatre fois dans le rallye, longue d’environ quatre kilomètres, et qui se décompose en deux parties. Le début, assez sinueux et en montée précède une partie très rapide jusqu’à l’arrivée. Le revêtement, assez récent, d’enrobé n’offre habituellement pas un grip extraordinaire. On verra bien. La deuxième spéciale, à parcourir qu’une fois, est en descente au début, suivi d’une arrivée au plat. Toujours assez rapide, mais avec un goudron qui devrait offrir plus de grip, ce tronçon est assez dur à noter avec pas mal d’enchaînement de virages, des bosses, bref pas facile. L’arrivée de cette spéciale se trouve juste avant le joli lac de Saint Cassien. Enfin, dernière spéciale, longue d’un peu plus de cinq kilomètres, elle est en montée jusqu’à la célèbre bosse de Tanneron, avant d’attaquer une petite descente puis une dernière montée vers l’arrivée. Le début est assez rapide avec quelques relances puis de nouveaux des enchainements sans trop de distance entre les virages et une dernière partie assez rapide vers l’arrivée. Le revêtement est le même que la précédente car elles se situent toutes les deux dans la continuité de la même route. Ce rallye s’est préparé d’une façon assez particulière, déjà, nous trouverons un fourgon d’assistance, gentiment prêté par la famille Hérail, au dernier moment. Puis, une grosse erreur de ma part ne va pas nous mettre en entière confiance. En effet, après avoir étudié le règlement, je n’ai pas remarqué qu’il y avait beaucoup de risque que l’on parte de nuit dans la dernière spéciale du Samedi. L’heure de départ de la première auto, 17h20, ajouté aux arrêts de course fréquents en régional et à notre gros numéro (le 167) font qu’il faudrait pas mal de chance pour que l’on parte de jour. Jusque là, le souci pourrait être résolu par une rampe, mais le manque de temps avait empêché de refaire le faisceau et les fixations de la rampe sur la nouvelle AX. J’aurai donc juste permis à Cédric de partir encore un peu moins en confiance. De plus, vu que l’on descendait le Vendredi soir et que l’assistance amenait le fourgon et la voiture Samedi matin, ce n’était pas possible d’y remédier car nous étions déjà Jeudi soir. Fort heureusement, Tross, Jacco et le père à Cédric ont été, une nouvelle fois, au top en venant monter et mettre en place le faisceau de la rampe la veille du rallye. Un gros merci à eux d’avoir réparé mon erreur. Quant à nous, nous arrivons, avec Cécé et Amélie, pile à l’heure au camping après un trajet pour le moins… rendu glissant par la pluie depuis ce matin. Le temps de s’installer dans le bungalow…exotique et nous voilà prêt pour une bonne nuit de repos.
Samedi 16 Septembre :
La pluie ne s’est toujours pas arrêté et ce n’est pas la confiance des grands jours. Un petit incident à l’arrivée du fourgon n’arrangera pas les choses mais c’est comme ça. Nous collerons les autocollants sous la pluie, ou plutot sous la tonnelle prêtée par Michel Farnaud. La voiture est dans le parc, plus qu’à retrouver toute l’équipe et à retourner au camping pour l’attente traditionnelle avant le départ. L’assistance sur ce rallye sera assurée par Benoit dit Capitaine Flam, Yoann dit La Science, mes parents et Amélie. Nous sommes cinq engagés en N1, et seul équipage haut alpin engagé au rallye. C’est d’ailleurs particulier de se retrouver un peu seul, sans personne que l’on connaît ou presque au parc fermé. Nous partons donc tout à la fin, seul deux voitures partent derrière. Après le départ du Parc, une rapide assistance pour les dernière vérifications et nous nous dirigeons vers la spéciale de Seillans. Un arrêt de course nous permettra (comme souvent sur la première étape d’un régional) de faire la connaissance de nos concurrents. Très bonne ambiance dans la classe N1, mais déjà, fini de discuter, il faut se reconcentrer pour prendre le départ. 5…4…3…2…1…GO !!! C’est parti et dès le début, les nombreuses traces sur la route nous rappelle que cette spéciale, qui peut paraître anodine est pleine de piège. J’annonce un peu trop tard le double droite sur le pont, et l’on perd un peu de temps. Nous attaquons la partie rapide, et la, c’est impressionnant, une longue partie tout à fond avant d’arriver sur quelques virages plus serrés (mais quand même en quatre et en trois pour le moins rapide)… Cœur sensible, s’abstenir !!! C’est à ce moment que le joint de pare brise de mon côté décide de se faire la malle en claquant dans tous les sens dans ma vitre. Du coup, je serai pas au top dans les notes sur la fin mais ça y est, nous arrivons. Nous réalisons un 2min 13s 2. Au point stop, on nous dit que ça doit pas être trop mal. Nous verrons au parc de regroupement. Arrivé à Montauroux, avant le parc, nous prenons connaissance des temps de nos concurrents, nous réalisons le temps de classe 5s 7 devant Maxime Burani sur une 205 ex Fred Godano, 12s devant Cyril Casana et Gilles Massarotto, tous deux sur 205 rallye également et 20s devant Fabrice Massard. Direction maintenant la spéciale des Marjoris, nous profiterons d’ailleurs de la liaison pour vérifier les notes de l’épreuve de Saint Cassien que nous disputerons demain. Après un nouvel arrêt de course, plus court, nous nous reconcentrons pour prendre le départ. 5…4…3…2…1…GO !!! Le début de la spéciale se déroule plutôt bien, avec pas mal de grip, mais très vite, les choses se gâtent, le grip devient très aléatoire, un passage où on pourra vraiment appuyer l’auto sera suivi d’une partie très glissante. En plus, je ne suis pas du tout au top dans les notes, loin de là !!! Le tout combiné nous fera prendre un faux rythme qui va amener pas mal de petites erreurs, plus ou moins grave, et synonyme de pertes de temps inévitables. Une vitesse ratée sera suivie d’une méchante glisse, les roues dans le fossé, sur un virage boueux manquera de peu de nous envoyer en tonneau, heureusement que Cédric n’a rien lâché !!! L’arrivée commençait à se faire languir, juste le temps de passer sur une belle plaque d’huile qui nous offre une adhérence digne d’ « Hollyday on Ice » . C’est pas souvent mais le passage de la ligne sonnait comme une délivrance !! Nous réalisons un 3min 02s 8. Ce qui nous donne notre deuxième meilleur temps de classe consécutif avec 9s d’avance sur Cyril Casana, 12s sur Maxime Burani (sorti au même endroit que nous !!), un peu plus de 12s sur Gilles Massarotto et 29s sur Fabrice Massard. Mais nous ne connaissons absolument pas notre classement au général car nous n’avons vu aucune feuille de temps. Un passage à l’assistance pour monter la rampe (et embaucher au passage Manu, venu nous supporter) et direction la dernière spéciale de cette journée, Seillans. C’est sûr que nous allons partir de nuit, enfin, ça aurait dû être sur quand nous ne la disputerons pas en course, le retard accumulé oblige la direction de course à prendre la décision de la faire en liaison. En rentrant au parc fermé, nous croisons une Audi pulvérisé sur la route, ça fait froid dans le dos. Nous rentrons l’auto au parc et ne connaissons toujours pas notre classement scratch. Tant pis, nous viendrons demain pour le départ des premiers. Une bonne soirée de détente nous attend, et j’essaye de me remettre tant bien que mal de ma contre performance. Je me coucherai donc déçu de moi, en espérant faire mieux demain.
Dimanche 17 Septembre :
En cette matinée dominicale, le soleil est de mise, mais de nombreux nuages nous mettent le doute sur la suite des caprices éventuels de la météo. Mais les locaux nous rassurent vite en disant que les risques de pluies sont moindres. Nous arrivons au par cet prenons connaissance de notre classement. La surprise est très agréable, nous sommes en effet 22è au scratch. Visiblement le temps forfaitaire ne nous a pas pénalisé. Nous partons juste devant le sympathique équipage de la 205 F2000-12, à savoir David et Céline Fernandez (qui rappelons le, reviennent d’une très belle perf aux Vallées où ils avaient fini deuxième derrière Steph Brunier). Direction donc l’assistance pour enlever la rampe avant de se diriger vers la première spéciale de la matinée, à savoir Saint Cassien des bois – Les Majoris. Aujourd’hui, les relief est bien moins à notre avantage qu’hier mais nous allons surtout essayer de nous appliquer à nous améliorer et à corriger les erreurs d’hier. 5…4…3…2…1…GO !!! Mais d’entrée, ça glisse pas mal, et on rentre trot top dans les virages. De mon côté, ça ne s’arrange pas dans les notes, j’ai tellement peur d’être trop tard dans les notes que j’annonce bien trop tot !! La bosse se passera prudemment, et dans la descente, nous voyons un drapeau indiquant un changement d’adhérence dû à l’huile. Mais après quatre ou cinq virages, rien, c’est au moment que l’on commence à ne plus se méfier qu’on arrive sur l’huile. Nous le verrons grâce aux traces de frein au sol puis à l’aide d’un spectateur qui l’indiquait. Mais c’était déjà trop tard, l’auto part en glisse et l’on manque de peu de finir contre le rocher mais heureusement, la glisse la ralentit, plus qu’à remettre la deux et à repartir. Nous franchissons l’arrivée, qui a été légèrement avancée, en 4min 15s 3. Soit le 43è temps scratch et le meilleur temps de classe. Un peu moins de douze secondes devant le trio de 205 rallye, tous les trois se tenant en trois dxièmes. La deuxième AX suit à 23s de notre temps. Direction l’assistance avant de partir en direction de Seillans que l’on a déjà parcourue hier et sur laquelle on a donc des repères. Au départ, on fait vraiment l’effort de se concentrer. 5…4…3…2…1…GO !! D’entrée, ça paye, je me sens bien mieux dans les notes et je le ressens dans la façon de piloter de Cédric, il n’est plus hésitant comme ça pouvait être le cas quand j’annonçais trop tôt. Juste une petite erreur de ma part au niveau du passage du pont mais c’est moindre mal. Il se permet même quelques passages optimistes, le tout sans prendre de risques et ça c’est important. La partie rapide sera passée très vite : que du bonheur !!! A l ‘arrivée, nous sommes tous les deux satisfaits de la correction de nos erreurs respectives. Nous réalisons le 51è temps en 2min 12s 8. L’amélioration n’est pas flagrante mais il ne faut pas oublier que la longueur du parcours est de 3,53 kms. Maxime Burani est une nouvelle fois le plus proche, à 5s 8. De nouveau, nous aurons un parc de regroupement à Montauroux, le temps de faire connaissance des équipages qui nous entourent, c’est sympa de voir un peu des nouvelles têtes. De nouveau un passage à l’assistance, image sympa : nous rentrons au parc lorsque Juha Kankkunen, quadruple champion du monde des rallyes, et ouvreur de luxe, en sort. Après les contrôles habituels, effectués de mains de maître par Yo, Ben et Roro, et « l’assistance de l’équipage » également au top de la part d’Amélie et de Lili. Nous repartons vers la spéciale de Saint Cassien pour la dernière boucle du rallye. On essaye à nouveau de bien se concentrer. 5…4…3…2…1…GO !! Le début se passe mieux, tous les passages boueux ou glissants sont assurés, c’est pas le jeu de casser la voiture maintenant. Le passage de l’huile sera mieux négocié, prudemment. Mais malgré tout, ce n’est pas la forme des grands jours dans les notes malgré une petite amélioration par rapport au premier passage . Nous améliorons notre temps de 2s en réalisant un 4min 13s 4, soit le 49è temps et le premier de classe 12s devant Maxime Burani. Aller, direction maintenant Seillans pour la septième et dernière spéciale. Objectif, rentrer l’auto, essayer de rester concentré et se faire plaisir dans cette spéciale à sensations. Un petit arrêt de course dû à l’abandon de Pierre Puppo sur la ligne et c’est à nous de nous présenter au départ. La commissaire en poste, très sympa d’ailleurs, me rend le carnet. 5…4…3…2…1…GO !! On s’applique bien à retrouver l’osmose qui n’a pas été vraiment présente pendant le rallye, et ça revient. Je me sens bien dans les notes et lui dans son pilotage, le rythme est élevé mais sans aucune prise de risque. On se régale, la partie rapide quasiment en fond de 5 est toujours autant impressionnante, tout tremble dans la voiture, que du bonheur. Mais déjà, nous approchons l’arrivée de cette courte spéciale. Top, 2min 13s 5, pour la dernière, on perd 1 dixième au kil par rapport à notre premier passage mais c’était pas vraiment le jeu de rouler plus. Grosse satisfaction d’être à l’arrivée d’un week end qui n’avait pas commencer de la meilleur des façons qu’il soit. Direction le parc pour rentrer la voiture et souffler un peu. Bilan du rallye, nous réalisons tous les meilleurs temps de classe en finissant 59s devant Maxime Burani, 1min 10s devant Cyril Casana, 1min 10s 5 devant Gilles Massarotto et 2min 6s devant Fabrice Massard. Sinon, nous finissons 34è au général sur 115 voitures qui sont rentrées au parc, et 8è du groupe sur 36 à l’arrivée. Je retiendrai de ce week end la super mentalité dans la classe et un rallye au parcours particulier mais sympa. Enfin, un grand Merci aux sponsors, à Tross, Jacco et le père à Cécé pour le montage de la rampe, à Capitaine Flam, La Science, Amélie, Les Parents pour l’assistance au top tout le week end, à Juju d’être passée faire un coucou les deux jours, à Manu venu nous voir et que l’on a embauché, et surtout à Cédric pour son indulgence dans la voiture tout le week end, malgré un copilote perfectible…
A bientot les furious.
Yannick